Le Conseil national extraordinaire du FFS a adopté la stratégie électorale du parti dans la perspective des élections législatives du 4 mai prochain. Dans ce document rendu public hier, le FFS a expliqué qu'il s'agit pour lui d'aller gagner des sièges partout où ce sera possible, «mais aussi à travers l'ensemble du pays afin de gagner l'estime de nos concitoyens pour nos idées, notre projet de consensus national et notre éthique politique». «D'une certaine manière, il s'agit pour le parti de remporter non seulement des sièges mais aussi l'estime des algériens pour la qualité de son engagement», a-t-il souligné. Le plus vieux parti de l'opposition a rappelé à ses militants que les élections sont un moment crucial de sa vie au niveau national, régional et en interne. Il a indiqué qu'il a été particulièrement ciblé ces derniers mois dans sa capacité à porter et incarner ses propres valeurs et principes par «les relais médiatiques du pouvoir et par les diverses dissidences». «Cette campagne électorale 2017 doit viser à constituer une réponse cinglante devant les citoyens sur la nature mensongère et antipolitique des différentes campagnes de propagande qui ont été dirigées contre le parti, mais aussi contre la lutte démocratique et la foi des citoyens dans l'action politique», a lancé le FFS. «Le FFS se doit, dans le fond et dans la forme, faire de ce moment une réponse sans ambiguïté sur sa capacité non seulement à respecter et mettre en œuvre ses principes fondateurs et ses valeurs directrices, mais aussi à les faire partager avec un nombre croissant de concitoyens et de partenaires divers», a-t-il poursuivi. Le parti a précisé que la force pour un parti militant dans des conditions hostiles repose prioritairement sur sa cohérence politique, ses capacités organisationnelles et sa cohésion militante. «C'est pour cela que le FFS a constamment été ciblé par ses adversaires dans la capitalisation sur ces trois segments de son organisation», a-t-il dénoncé. Selon lui, la propagande du régime et des forces hostiles au FFS a toujours porté sur la cohérence politique de ses choix, et les dissidences ont toujours voulu frapper la cohésion militante. Le FFS explique que tout militant sincère doit savoir qu'en politique, la compétence ou la médiocrité ne sont pas déterminées par le nombre de diplômes, mais par un état d'esprit qui respecte ou ignore l'apport de l'organisation concertée et rationnelle, dans la synergie entre le collectif et l'individuel pour la construction de la lutte démocratique. «Nous devons impérativement garder ces éléments présents à l'esprit si nous voulons faire, malgré tous les obstacles érigés devant notre parti, des prochains rendez-vous électoraux un moment d'affermissement de nos convictions ainsi que de consolidation et d'élargissement des positions du FFS sur l'échiquier politique national», a-t-il plaidé.