Le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazgui, s'est fixé l'objectif de relever la production agricole de 5% et de réduire la facture de l'importation, en matière de produits alimentaires, de 30% à l'horizon 2022. Lors de sa première réunion avec les cadres du secteur de l'agriculture, des forêts et de la pêche, le ministre a fait savoir que son département se focalise sur les objectifs dictés par la feuille de route du plan d'action du gouvernement, qui vise à promouvoir les ressources productives agricoles locales. Il a estimé que le poids du secteur de l'agricole et alimentaire reste très important pour l'économie nationale, vu que ce secteur a enregistré une croissance «significative» de 12% du PIB, en quinze années. Un indicateur considéré comme positif par Bouazgui qui a appelé à redoubler d'efforts pour atteindre les objectifs projetés à l'horizon 2022. Le ministre de l'Agriculture veut une croissance moyenne du secteur de l'ordre de 5%, ainsi qu'une réduction de 30% de la facture d'importation par substitution des produits de base (poudre de lait, blé dur, légumes secs, des semences et des viandes). Doubler les exportations agricoles qui sont de 700 millions de dollars actuellement et création de plus de deux millions d'emplois dans le secteur, sont à escompter. Le ministre a instruit, par la suite, les cadres réunis à cette occasion de prendre les dispositions nécessaires à l'effet de s'impliquer avec un engagement total pour améliorer les conditions de production et de productivité. Mais également prendre les dispositions pratiques à l'effet d'organiser périodiquement l'examen des activités du secteur, au moins deux fois par an, pour une meilleure visibilité. Rappelant l'importance de son secteur, il a relevé le défi crucial de la sécurité alimentaire et les enjeux économiques et sociaux, de plus en plus pesants devant le contexte de crise financière que vit le pays. Il s'agit, selon lui, de la principale alternative pour la diversification de l'économie nationale. Déjà que le Plan d'action du gouvernement pour le développement des activités agricoles productives, vise à diversifier l'économie nationale et à réduire le déséquilibre de la balance commerciale des principaux produits de base. Abdelkader Bouazgui a donné à cette occasion de nouvelles orientations dans l'objectif de permettre le retour de la production locale et partager les préoccupations du secteur. Les cadres doivent proposer des mécanismes de mise en œuvre du plan d'action prioritaires, avec une déclination locale qui mobilise les capacités d'ingénierie et d'innovation.