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Le Xinjiang retrouve peu à peu son calme
Les émeutes interethniques ont fait 184 morts en Chine
Publié dans Le Temps d'Algérie le 11 - 07 - 2009

Le mouvement de panique qui s'est emparé vendredi de la population d'Urumqi, poussant de nombreuses familles à fuir la ville de peur d'une nouvelle flambée de violence, a fait place hier à un calme précaire dans les principaux quartiers de la capitale du Xinjiang.
Que ce soit du côté des Hans ou des Ouïghours, les deux ethnies composant la population de la province, l'heure est à l'apaisement, en dépit des inquiétudes exprimées de part et d'autre quant à une éventuelle reprise des heurts.
Les Ouïghours, des musulmans turcophones, craignent surtout les arrestations policières qui ont concerné des centaines d'entre eux, des milliers selon le congrès mondial ouïghour dirigé par Rebiya Kadeer, en exil aux Etats-Unis, la conviction étant que les autorités chinoises seraient plutôt du côté des Hans, l'ethnie majoritaire en Chine.
Les agences de presse occidentales rapportent que de nombreux ouïghours évitent à ce jour de rejoindre leur demeure de peur d'être arrêtés par les forces de sécurité déployées un peu partout à Urumqi et dans d'autres villes de la province.
Il est constaté toutefois un allègement du dispositif sécuritaire puisque, à Urumqi, les longues files de camions militaires ont cédé la place aux quelques véhicules de la police qui sillonnent la ville, particulièrement l'avenue du Peuple qui sépare les quartiers han et ouïghour.
La présence policière se fait également plus discrète dans les autres villes de la province, et aucun incident majeur ne s'y est produit ces derniers jours, indiquent des citoyens des deux communautés cités par les agences de presse.
Une semaine après l'éclatement des émeutes qui ont fait officiellement 184 morts, les autorités ont donné en outre le décompte des morts par communauté. Ainsi, il état du décès de 137 Hans, 46 Ouïghours et un Hui (une autre minorité musulmane du Xinjiang).
Un précédent bilan avait fait état de 156 morts et de 1000 blessés, chiffres immédiatement contestés par le Congrès mondial ouïghour qui avance que «des milliers» d'Ouïghours ont été tués et des «dizaines de milliers» d'autres blessés.
Quelques pays ont osé élever des protestations, en particulier la Turquie. Le Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré que les violences au Xinjiang constituaient «une sorte de génocide» et a appelé ses concitoyens à réagir en boycottant les produits chinois. De son côté, l'Organisation de la conférence islamique (OCI) avait déploré «l'usage disproportionné de la force».
Réagissant aux événements qui ont ensanglanté la province limitrophe des anciennes républiques asiatiques de
l'Union soviétique, à majorité musulmane, le parti communiste chinois a menacé d'être impitoyable envers ce qu'il a appelé tantôt les «terroristes» tantôt «les séparatistes», lors d'une réunion entre ses principaux dirigeants, dont le président chinois. Ce dernier, doit-on rappeler, a préféré écourter son séjour en Italie à cause de la gravité des événements dans son pays.
L'Armée Rouge a réagi autrement. Dans un éditorial du «Quotidien de l'armée», il est écrit que l'armée chinoise, «ferme garante de la stabilité sociale», doit apprendre à ses soldats à respecter les minorités ethniques du pays.
Officiers et soldats doivent «être attentifs aux pratiques religieuses et aux coutumes» des minorités et «aider activement les membres de toutes les ethnies à retourner à une vie normale et à leur travail», poursuit l'éditorial qui ajoute ceci : «Que ce soit en temps de révolution et de guerre ou en temps de paix, la protection de la stabilité sociale, la défense du droit de travailler en paix et la défense de la souveraineté territoriale nationale est le rôle sacré de l'Armée du peuple».
Enfin, pour apaiser davantage, les autorités de la province ont décidé d'attribuer, sans distinction, 200 000 yuans (21 000 euros) aux familles des «civils innocents» tués à Urumqi comme dédommagements, et 10 000 yuans d'aide pour les funérailles.
La minorité ouïghoure, forte de quelque 8 millions d'individus, majoritaire il y a quelques années, représente aujourd'hui à peine la moitié de la population du Xinjiang. Les autorités centrales chinoises qui affirment avoir largement développé cette province avaient encouragé une politique de peuplement au profit des Hans.


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