En prévision de l'ouverture, aujourd'hui, du Salon international de l'automobile d'Alger, la Safex et l'association regroupant les concessionnaires ont organisé hier une conférence au Palais des expositions des Pins maritimes. Pour sa 13e édition, le Salon international de l'automobile abritera 39 exposants représentant 20 concessionnaires qui présenteront 61 marques de véhicules. Une trentaine de nouveautés sont programmées au menu. L'exposition s'étalera du 30 septembre au 10 octobre 2009. Néanmoins, la journée d'aujourd'hui est réservée uniquement aux journalistes et aux professionnels. Durant le salon, des remises sont prévues sur les véhicules et le taux de réduction des prix dépend des concessionnaires. Pour Mohamed Baïri, président de l'Association des concessionnaires automobiles algériens (Ac2a), «c'est dans une conjoncture un peu particulière que se tient le salon 2009 avec la crise économique et les dernières mesures adoptées par le gouvernement (suppression du crédit automobile et l'obligation de recevoir les véhicules aux ports de Mostaganem et Djendjen)». L'orateur a indiqué que «son association pouvait faire partie des discussions avec le gouvernement pour minimiser les répercussions négatives qui sont nées au lendemain de l'application des différents textes». Il a noté l'importance de l'Ac2a qui compte 30 adhérents et des valeurs de vente de l'ordre de 95% sur le marché national. Elle emploie directement 10 000 personnes, sans oublier les emplois indirects. Le premier responsable de l'Ac2a pense que «les intentions de l'Etat sont de réduire les importations de véhicules particulièrement». Pièces de rechange et assemblage Il a déploré le manque de concertation et avancé que depuis «la suppression du crédit automobile des pertes de l'ordre de 30% ont été enregistrées». Les membres de l'Ac2a se disent prêts à investir le marché de la pièce de rechange, et ce, pour faire face à la contrefaçon. Mais ils ont précisé qu'«un tel marché ne peut être investi en l'absence du tissu industriel». «Nous avons demandé la mise en place de discussions pour encourager les constructeurs à investir ce créneau». Concernant l'industrie de l'assemblage, ils ont déclaré qu'«il est tout à fait possible en Algérie». En parlant du marché automobile en Algérie, M. Baïri a affirmé que «les demandes solvables sont fortes puisque le besoin en transport n'est pas suffisant et n'est pas satisfaisant, d'autant plus que le parc automobile n'est pas arrivé à maturité».