Si l'on tape Silvio Berlusconi sur Facebook, plus de 500 groupes -pour ou contre- apparaissent. Quelques-uns arrivent à rassembler jusqu'à 130 000 membres. Mais il y en a un qui a réveillé l'attention de la justice italienne, et une enquête a finalement été ouverte. Il s'agit d'un groupe «Uccidiamo Berlusconi» («Tuons Berlusconi»), qui compte presque 24 000 internautes et qui appelle à éliminer le chef du gouvernement italien. Quelque 8000 personnes y ont adhéré ces trois derniers jours. Selon le quotidien La Repubblica, ce dernier groupe a été fondé en septembre 2008 puis «abandonné à son destin» jusqu'à ce qu'un Italien, qui s'identifie comme «compagnon Raul», en reprenne la direction il y a dix jours, affirmant qu'il ne souhaitait la mort de personne. Dans le groupe, on retrouve cependant des commentaires tels que «Silvio tu finiras comme Kennedy, sois inquiet quand tu dors». La police a demandé au site de socialisation, dont le siège se trouve à Palo Alto en Californie, de rendre invisibles au public, sans qu'elles soient effacées, les pages contenant des menaces. Elle a aussi sollicité Facebook pour récupérer des informations sur les personnes .