Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Ce dicton sied parfaitement à la crise de Dubai. La baisse des prix des sites hôteliers et autres loisirs suscite l'intérêt des touristes, particulièrement les Européens qui veulent saisir l'occasion. Autrefois destination de haut de gamme, Dubai est désormais considérée comme accessible. «C'est le moment d'y aller !» titraient hier certains titres de la presse française, annonçant que les recherches hôtelières pour l'émirat explosent en Europe. Selon le site www.hotels.com, les Européens étaient nombreux à effectuer des recherches d'hôtel dans l'émirat. Les recherches des Britanniques ont même explosé de 570% sur la période du 27 novembre au 8 décembre par rapport à la même période un an plus tôt. Les Français, de leur côté, sont de la partie (+25%). Les Britanniques et les Norvégiens veulent profiter de la crise qui se profile à Dubai pour visiter la destination au vu de leur intérêt pour cette région. Les touristes portugais et les Irlandais témoignent aussi d'un fort intérêt pour Dubai avec une hausse des recherches de 150% et 148%. Fin novembre, les autorités de l'émirat avaient demandé un moratoire de six mois sur la dette du conglomérat Dubai World qui s'élevait à 59 milliards de dollars, faisant plonger la bourse et le pays dans le chaos financier. La sortie de cette crise s'annonce encore difficile et les opérateurs engagés dans des investissements colossaux vont devoir revoir leurs ambitions pour attirer de plus en plus de visiteurs. La baisse des prix est évidente pour atteindre cet objectif, sachant que Duba a charmé plus d'un. Capitale touristique et du monde du shopping, cette ville jouit d'une renommée internationale grâce à ses centres commerciaux gigantesques et ses souks populaires. Le shopping à Duba constitue ainsi l'une des distractions préférées des touristes. La ville attire un grand nombre de touristes venant des pays voisins et d'autres régions plus lointaines telles que l'Europe de l'Est, l'Afrique et le sous-continent indien. Chaque année pendant un mois, Dubai vit à l'heure du carnaval alors que le Shopping Festival s'empare de la ville. Les magasins affichent des soldes exceptionnelles sur tous leurs produits dans plus de 40 centres commerciaux dispersés dans la ville. Les nombreux sites commerciaux sont tous plus extravagants les uns que les autres. Modernes et luxueux, leur décoration est soignée et recherchée. Des projets fous et somptueux Des sites architecturaux uniques sont érigés, faisant d'elle une ville moderne qui n'a rien à envier à New York ou à Frankfurt et bien d'autres capitales mondiales. Le Burj-Al-Arab, une île artificielle, Dubai Palm, la Tour et la Marina sont des structures dignes des grands ensembles américains. Les projets engagés pour les prochaines années devaient donner une autre dimension à cette région afin de devenir l'une des plus grandes capitales touristiques au monde. Depuis l'annonce par les autorités de Dubai de sa demande d'un moratoire de six mois sur la dette du conglomérat Dubai World qui s'élève à 59 milliards de dollars, l'économie de cette fédération a connu un ralentissement inquiétant, poussant certaines entreprises à licencier les travailleurs venus principalement d'Asie. Les pays occidentaux ont subi les retombées de la crise financière de Dubai. Les bourses ont connu une chute inquiétante et les investissements sont appelés à baisser aussi bien dans les régions du Moyen-Orient qu'en Afrique. Pour certains spécialistes, «le tremblement de terre boursier est enregistré suite à une faille principale dans la prospérité apparente de cet émirat aux projets architecturaux aussi fous que somptueux».