Les élus de l'Assemblée populaire de wilaya se réuniront pour la troisième fois cette année au cours de ce mois. C'est la première fois que l'APW organise une troisième session depuis au moins 2002, qui marque le début de l'ancien mandat (2002-2007). La prochaine rencontre sera particulière : elle se tient au moment où le wali fête sa cinquième année à la tête de la wilaya. Jusqu'à hier matin, le cabinet du wali n'a toujours fixé une date pour la tenue de la troisième session ordinaire de l'Assemblée populaire de wilaya (APW) dans la salle de l'ex-CPVA (comité populaire de la ville d'Alger), rue Asselah Hocine, à Alger-Centre. Selon un élu, cette session devra se tenir courant octobre. L'ordre du jour de la rencontre ne serait pas encore établi, ajoute-t-il. Il faut dire que c'est la première fois que l'APW tient une troisième session par année (sur les quatre prévues par le code de wilaya) depuis au moins 2002. Dans l'ancien mandat de l'Assemblée (2002-2007), les réunions des élus se faisaient au rythme de deux sessions par an : vote du budget primitif (BP) et du budget supplémentaire (BS). Pour l'ancien président de l'APW, M. Zaïm, la question n'était pas dans le nombre des sessions, mais dans la pertinence des dossiers à aborder. Même si l'ordre du jour de la prochaine rencontre n'est pas encore rendu public, l'opinion s'attend déjà à la poursuite des débats en plénière sur le dossier de la santé. Pour rappel, à la fin de deuxième session (27-29 juin), les élus ont décidé de maintenir ouvert ce dossier jusqu'à la prochaine session eu égard à son importance et à l'importance des projets inscrits et financés par l'APW dans ce secteur. Durant la réunion de fin juin, les élus ont eu droit à un exposé qu'ils ont jugé «exhaustif» sur le sujet. La communication a été présentée par le directeur chargé de la santé et de la population, le docteur Rabia Tahar. Toutefois, les élus n'ont pas pu en débattre faute de disposer à temps d'une copie du rapport qui a repris les grandes orientations du secteur d'ici 2014. Par la même occasion, ils ont voté le budget supplémentaire qui était de l'ordre de 51 milliards de dinars. La prochaine rencontre sera aussi l'occasion au wali Addou Mohamed Kébir de faire le bilan des cinq dernières années de la gestion de la première ville du pays. En fait, M. Addou a été installé à la tête de la capitale le 11 septembre 2004. Juste après son installation, l'ex-wali de Djelfa s'est engagé à créer des comités de concertation entre les élus et les associations (Coville). Il s'est engagé aussi à offrir aux Algérois un meilleur cadre de vie en mettant fin aux décharges sauvages et en renforçant en moyens matériel et humain le réseau public de récupération des déchets solides urbains et leurs traitement.