«Près de la moitié du verger agrumicole de la Mitidja est âgé de plus de cinquante ans», alerte un rapport présenté à l'occasion de l'atelier portant sur la réhabilitation de cette région, organisé hier au niveau de l'Institut national de recherche agronomique (INRA). C'est ce qui explique, en partie, le déclin de la productivité de l'arboriculture qui reste pourtant «bien inférieure aux potentialités de la région». La hausse des prix des agrumes, cette année, est justifiée également, par Sid Ahmed Ferroukhi, secrétaire général du ministère de l'Agriculture, par l'augmentation de la demande et la désorganisation du marché. Par ailleurs, la Mitidja connaît d'importantes contraintes, poursuit le rapport de diagnostic, et souffre de la négligence ou de la mauvaise réalisation de certaines opérations culturales tels le travail du sol et la fertilisation. A cet effet, les grandes lignes du projet de réhabilitation et de développement de la Mitidja pour l'agrumiculture et l'arboriculture fruitière visent l'amélioration de la production et des rendements sur le verger. Il est programmé l'arrachage des vergers âgés, malades et improductifs, l'installation d'un système d'irrigation localisée (goutte à goutte) et l'amélioration des techniques de culture. Le ministère de l'Agriculture projette de définir une liste des communes qui devront êtres ciblées pour la réalisation d'un programme d'extension de l'arboriculture. Le programme s'étalera sur la période 2009-2014, indique le même rapport.