La chanteuse Nadia Kerbadj, qui a beaucoup apporté à la chanson algérienne, est décédée mardi à Alger.La défunte interpréta au cours de sa carrière des dizaines de chansons qui resteront dans les mémoires telles que Ya dellal et Ma hadrouche batel âlik ennas qui ont beaucoup apporté à la chanson algérienne authentique. La dépouille mortelle de la défunte a été inhumée mardi après-midi au cimetière de Baïnem à Alger. Outre sa carrière de chanteuse, Nadia Kerbadj, qui est née en 1938 en Syrie, a également animé pendant longtemps des émissions éducatives et culturelles à la Radio nationale. «Dieu a voulu aujourd'hui rappeler auprès de lui une artiste de renom qui s'est distinguée en tant que chanteuse et actrice et qui avait à son actif un riche répertoire», a écrit Mme Toumi dans son message à la famille de la défunte. «Connue pour sa grande sensibilité, Nadia Kerbadj n'a cessé de charmer son public avec ses interprétations magistrales et restera à jamais dans les cœurs», a-t-elle ajouté. La défunte a évolué aux cotés de Salwa. Elles ont toutes deux connu la gloire dans l'interprétation de la chanson algérienne contemporaine vers la fin des années 1950. Elle a fait ses débuts vers la fin des années 1950 à Paris où elle a connu le compositeur algérien Missoum Amraoui. Après l'indépendance, elle s'installe en Algérie et épouse le compositeur syrien Tayssir Aqla qui a marqué de son empreinte la chanson algérienne. Nadia Kerbadj n'a pas interprété grand nombre de chansons, ayant opté plutôt pour l'interprétation radiophonique, la réalisation et la présentation de programmes culturelles à la radio nationale. Entre autres chansons interprétées par la défunte figure Ma thayarhech du compositeur Ourad Boumediène, Hakdha bghali saâdi et Ach djra li.