Les regards seront braqués cet après-midi vers le stade 1er Novembre de Tizi Ouzou qui abritera le très attendu clasico entre la JSK, 3e au classement général, et le leader, le MCA, et ce, pour le compte de la mise à jour de la 22e journée du championnat national de première division. Le clasico renaît cette saison et la rivalité se réchauffe entre ces deux grands clubs du pays, en course pour le titre national. Ce choc est un virage déterminant dans cette lutte pour le sacre final. C'est carrément un match à six points. «C'est le tournant du championnat. C'est un match qu'on doit gagner si on veut prétendre au titre», lance le nouvel entraîneur de la JSK, Alain Geiger, en quête d'une cinquième victoire d'affilée, la troisième en championnat. Geiger a inculqué la culture de la gagne aux Canaris qui ont fait le plein sous sa direction. Même le président du club, Moh Cherif Hannachi, abonde dans le même sens. «Le vainqueur de ce match aura de grandes chances de remporter le titre», dira Hannachi, tout confiant étant donné que ses troupes sont intraitables cette saison dans leur antre du 1er Novembre où ils n'ont concédé jusque là qu'un seul nul face au MCO en début du championnat sous la direction du Franco-Polonais Lang. Les Canaris pour la passe de trois Les camarades de Meftah tiennent donc à préserver cette suprématie dans leur jardin du 1er Novembre. Ils ne jurent que par la victoire surtout qu'ils sont en courbe ascendante et aussi au complet avec le rétablissement de Yahia Cherif, Aoudia et Seguer, alors que l'émigré Ech-Chergui est très incertain à cause d'incessantes douleurs aux adducteurs. «On est déterminés à battre le Mouloudia et le rejoindre en tête du classement. On espère seulement que nos supporters reviennent en force, car on a besoin de leur aide pour négocier convenablement ce grand rendez-vous», affirme le nouvel avant-centre de la JSK, Mohamed Amine Aoudia. Tout plaide pour une victoire de la JSK, mais les Mouloudéens ne l'entendent pas de cette oreille. Les protégés de Geiger doivent justement se méfier des jeunots de Bracci, difficiles à manier et dangereux sur les contres avec leurs deux redoutables attaquants, Bouguèche et Derrag. Espérons enfin que ce clasico tiendra toutes ses promesses tant sur le terrain que sur les gradins qui devront être bien garnis cet après-midi.