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«Nous sollicitons l'intervention du chef de l'Etat»
Le Cnapest et l'Unpef maintiennent leur grève
Publié dans Le Temps d'Algérie le 23 - 02 - 2010

d'une semaine reconductible prévue à partir d'aujourd'hui. La rencontre qui les a regroupés hier matin avec les représentants du ministère de l'Education nationale n'a pas abouti.
Elle a buté sur l'intransigeance des deux syndicats sur l'indissociabilité des dossiers étudiés en commission mixte (régime indemnitaire, médecine du travail et œuvres sociales), et «l'entêtement» de la tutelle à demander «plus de temps».
Tout en dénonçant la «tromperie» du ministère dans l'annonce de la revalorisation du régime indemnitaire, qui a «ignoré» entre autres la prime de rendement estimée à 40%, en l'intégrant dans l'augmentation globale, les deux syndicats sollicitent l'intervention du président de la République pour mettre fin à une situation catastrophique en prenant en charge les deux autres dossiers en suspens.
S'exprimant hier dans une conférence de presse, Nouar Larbi pour le Cnapest et Saddek Dziri pour l'Unpef n'ont pas mâché leurs mots, accusant la tutelle de vouloir tromper et l'opinion publique et les enseignants.
«Le ministère fait dans la tromperie en publiant les prétendus salaires des travailleurs de l'éducation, car la prime de rendement semestrielle qui est de 40% est intégrée dans les montants déclarés», fait remarquer Nouar Larbi, expliquant que si l'on déduit cette prime du montant, l'augmentation ne sera que de quelques milliers de dinars, contrairement à ce qui est avancé par la tutelle.
«Elle ne dépassera pas les 4000 DA», estime pour sa part Saddek Dziri qui s'interroge aussi sur le sort de l'indemnité d'amélioration des performances pédagogiques (IAPP) et le montant de l'indemnité d'expérience pédagogique (IEPP).
Pour eux, les montants dont se targue la tutelle ne représentent au fait que «des dettes, conformément au décret présidentiel 304/07, portant grille des salaires», ceci bien entendu avec l'entrée en vigueur de la rétroactivité du régime indemnitaire. Ils déplorent également l'éviction des nouvelles indemnités pourtant approuvées en commissions mixtes.
«Nous ne demandons que le respect du cadre de travail tracé par le gouvernement pour l'élaboration du régime indemnitaire qui stipule le relèvement de 4 primes en sus de 2 nouvelles indemnités, dont on ne trouve nulle trace dans le communiqué du ministère».
C'est pour toutes ces raisons et tant d'autres que les deux syndicats maintiennent leur grève après avoir consulté la base et interpellent par là même, le président de la République afin qu'il intervienne pour rendre sa dignité à l'éducateur.
Pour les deux syndicats, le chef de l'Etat doit aussi intervenir sur les dossiers de la médecine du travail et des œuvres sociales qui sont ignorés par la tutelle. «Notre grève se veut une démonstration d'aller jusqu'au bout de nos revendications», pestera M. Dziri, qui affirme que c'est le moment de «nationaliser les œuvres sociales», jusque-là gérées par la seule centrale syndicale. D'où le choix du 24 février.


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