L'instauration d'un «véritable dialogue» reste l'unique moyen de traiter définitivement les conflits sociaux dans les secteurs de l'éducation et de la santé, a estimé hier à Guelma le président du parti Ahd 54. Au cours d'un meeting organisé à Hammam Ouled Ali, dans la commune d'Héliopolis, en présence des militants et des sympathisants de son parti, Ali Fawzi Rebaïne a souligné que les revendications socioprofessionnelles des enseignants et des praticiens de la santé publique sont «liées au pouvoir d'achat» et leur règlement «nécessite des négociations avec la participation de représentants des syndicats concernés, sans exclusive». Evoquant d'autres questions en rapport avec la situation socioéconomique du pays, le président de Ahd 54 a indiqué que son parti propose une «alternative» à même d'apporter des solutions aux problèmes «multidimensionnels» que connaît le pays. Il a cité, dans ce cadre, «l'utilisation des instruments de contrôle de l'Etat pour lutter contre la gabegie et le détournement des deniers publics», et proposé «la mise en place d'un haut conseil de l'audiovisuel, l'ouverture des médias publics aux partis, la consolidation des libertés syndicales et le respect de la constitution et des règles du jeu politique».