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Des peines de 18 mois à 4 ans de prison ferme assorties de lourdes amendes contre les 7 accusés Le verdict dans l'affaire du Cp d'ArcelorMittal est tombé hier
A El Hadjar hier, le verdict rendu par le tribunal à l'encontre des 7 membres du comité de participation de ArcelorMittal, accusés de faux, usage de faux et dilapidation du fonds social de l'entreprise a été accueilli par des cris de stupeur et des pleurs des familles de ces derniers. Sans réelle surprise toutefois pour les travailleurs du complexe venus en nombre, le tribunal correctionnel de Créteil a condamné les sept membres de l'ex-comité de participation et le commissaire aux comptes convaincu de dissimulation de preuves à des peines de prison ferme allant de 4 ans à 18 mois assorties de lourdes amendes. Ainsi l'ex-président dudit CP, Zediri, écope de 4 années de prison et d'une amende de 1 milliard de centimes au même titre que ses anciens pairs syndicalistes Bouaicha, Senai et Benamira. Une peine de 3 ans de prison ferme assortie d'une amende de 500 millions de centimes a été infligée à Houamri Abdelhamid alors que le commissaire aux comptes incriminé M. Gharbi s'est vu condamner à 18 mois de prison ferme. Les deux autres co-accusés, également ex-membres du comité de participation, ont bénéficié pour leur part de circonstances atténuantes et ont été condamnés à 18 mois de prison avec sursis. Dans la salle, proches des condamnés et familles hurlent leur colère à l'énoncé du jugement. «C'est honteux», s'emporte une jeune femme. Les insultes fusent à la sortie du palais de justice, contre les travailleurs auteurs de la plainte contre leurs anciens représentants d'abord, contre la presse ensuite pour avoir fait de cette affaire un scandale. A la sortie de la salle, les avocats, qui n'ont pas indiqué s'ils comptaient faire appel de ce jugement avant d'en avoir avisé leurs clients, se joignent à l'indignation. Lors de l'audience du mardi précédent, tous avaient tenté de minimiser les faits reprochés aux accusés et même tenté, sans succès, d'obtenir la mise en liberté provisoire des quatre accusés incarcérés, arguant du fait que le procès intenté à l'ex-CP d'ArcelorMittal n'avait été qu'une «mascarade».