Après que la sonnette d'alarme a été tirée sur le nombre impressionnant de morts sur nos routes, les pouvoirs publics ont mis en vigueur depuis le début de cette année 2010 un nouveau code régissant la circulation routière. Cette loi n'a pas tardé à donner des résultats que les autorités jugent «positifs». Les accidents de la route n'ont cessé d'évoluer ces dernières années, atteignant un seuil alarmant. Ce phénomène, qui a permis la naissance de l'expression «terrorisme routier», a fait que l'Algérie soit classée au quatrième rang mondial en matière de nombre de décès sur les routes. Vu la moyenne de 10 morts par jour dus aux accidents de la route durant la fin des années 2000, les pouvoirs publics en Algérie, soucieux de cette tragédie, ont eu recours à une nouvelle loi régissant la circulation routière, qui resserre l'étau sur les automobilistes peu soucieux de respecter les règles de conduite. Une grande partie des accidents mortels en Algérie est due essentiellement au non-respect du code de la route, à l'exemple de l'excès de vitesse, de la conduite en état d'ivresse ou encore du dépassement dangereux. 186 morts de moins par rapport au premier trimestre 2009 Ainsi avec la nouvelle loi sur la circulation, entrée en vigueur à partir de février dernier, le nombre des morts a baissé de 186, soit moins de 19,56%, tandis que le nombre des blessés a reculé de 3671, soit moins 26,57%, et ce, d'après un communiqué du ministère des transports rendu public ce mardi. D'après le département de Amar Tou, cette amélioration est due essentiellement «à l'application, à partir de février dernier, des nouvelles dispositions du code de la route». Ce document explique que l'amélioration continue de la sécurité routière est palpable durant le mois de mars par rapport au mois de février et janvier. A ce titre, le nombre d'accidents de la circulation a reculé de 56,82% durant le mois de mars par rapport au même mois de l'année 2009, tandis que le nombre de décès a baissé de 31,51% et celui des blessés de 30,54%, a précisé le communiqué du ministère des transports qui expliquera que durant la même période (premier trimestre 2010), 5907 accidents corporels ont été enregistrés, soit une baisse de 34,4% par rapport à la même période de 2009. Avec une baisse de 3098 accidents par rapport au nombre enregistré l'année dernière, les accidents de la route ont causé la mort de 765 morts personnes, soit moins de 186 morts durant la même période de l'année 2010. Cela porte à croire que de grands progrès ont été réalisés depuis l'entrée en vigueur de la nouvelle loi sur la circulation en Algérie, grâce aux règles de conduite et la sanction des chauffeurs irrespectueux des normes de la circulation. Ainsi le débat enfiévré sur le «terrorisme routier» en Algérie, qui a fait l'actualité pendant la fin de la dernière décennie, n'a pas été sans apporter des solutions palpables en matière de sécurité routière, où il reste dorénavant à aller plutôt plus dans une politique d'éradication de ce phénomène ou, du moins, de la minimisation de ses conséquences qui sont toujours lourdes.