Le nombre de décharges sauvages s'accroît de plus en plus sur tout le territoire de la daïra d'El Bouni. Les grands centres urbains de la plus grande daïra d'Algérie, sont les plus touchés par ce phénomène. Bien que la municipalité tente tant bien que mal d'éliminer quelque peut ces décharges sauvages, en recourant au nettoiement des secteurs les plus touchées par ce phénoméne. Ce dernier n'est pas spécifique au chef lieu de la commue d'El Bouni, il est plutôt l'aspect général de toutes les localités et bourgades disciples de la daïra mère, comme c'est le cas de la localité se Kharaza, où les immondices s'entassent aux abords de la mosquée, ou encore la localité de sidi Salem, dont l'environnement a atteint son apogée en matière de pollution et de risques de maladies à hauts risques, de par les décharges sauvages et les eaux stagnantes, à eux seuls ces cas, démontrent le standard des décharges sauvages qui pélulent dans cette daïra, qui compte plus de 170,000 habitants. Ce piteux état des lieux et cette situation dramatique commence à susciter le ras le bol des habitants, qui envahies par les ordures de tous genres et de tous cotés, se disent avoir l'impression de vivre dans des ghettos, d'où ils se demandent, à quand l'éradication de ces décharges sauvages, et donc à quand la création de centre d'enfouissements ? Légitimes ou pas cette capitale préoccupation des citoyens, le droit à un environnement saint et une vie saine, est la responsabilité des pouvoirs publics, dont le devoir est de veiller à ce que le cadre de vie des populations soit préservé, par la création de centres d'enfouissements techniques, notamment lorsque on sait que une personne jette, chaque année une moyenne de déchet ménagers, estimé à 10,000kg. D'où le besoin de la création de centres d'enfouissements est plus que nécessaire. Cette nécessité est aussi motivée par les nombreuses maladies signalées par les services d'hygiène apparaissant dans certaines communes de cette daïra. La typhoïde qui a sévi en 2008, dans la localité de Oued El Nil, ou encore la Gale dans la bourgade Bouzaaroura. Selon un responsable du secteur de l'environnement " pour entrevoir une réelle amélioration du cadre de vie environnementale, il est impératif que les efforts entrepris pour la réalisation d'infrastructures coûteuses( CFT) soient accompagné par le changement dans le comportement des citoyens qui jettent n'importe où et n'importe quand leurs ordures".