Le procès du détournement du fonds des œuvres sociales de Sonelgaz a été une nouvelle fois reporté. La prochaine audience aura lieu le 19 mai au tribunal de Bir Mourad Raïs. La juge a accepté la demande du collectif d'avocats des mis en cause qui a demandé le report du procès en raison de l'absence de Me Bourayou, avocat du principal accusé dans cette affaire. Répondant à la demande formulée par ce dernier lors de la dernière séance, la juge a estimé que la présence de l'expert n'a aucune importance dans le déroulement du procès. «Le document de l'enquête, comme celui des trois expertises, est entre nos mains. Ils sont clairs, complets et comportent tous les éléments qui nous permettent d'entamer ce procès. Les mis en cause sont également là. C'est à eux de parler, d'éclairer les choses et d'expliquer à la justice ce qu'ils ont à ajouter», a précisé la juge au début de l'audience avant de se prononcer sur le report. L'élément nouveau dans cette affaire consiste en la présentation de trois nouvelles demandes de constitution en partie civile. Les travailleurs des différentes filiales du groupe ont décidé de défendre l'entreprise. Le premier qui s'est présenté est le collectif du syndicat du GRTG, filiale de transport de gaz de Sonelgaz. Le PDG de cette filiale fait partie des personnes ayant bénéficié de vacances VIP en Tunisie. Les travailleurs de l'Energering se sont également constitués partie civile. Ils accusent ouvertement l'actuel président du syndicat du groupe d'abus de confiance. L'ancien président du syndicat du groupe, M. Moulay, a fini par se constituer partie civile. Outre sa qualité d'ancien syndicaliste du groupe, M. Moulay est ancien moudjahid et fils de chahid. Notons également la présence de Brahim Bounah, directeur d'étude chargé du juridique au niveau du goupe Sonelgaz. Ce dernier représente le groupe qui s'est constitué finalement partie civile.