Se sentant marginalisés et non écoutés par la tutelle, les corps communs, notamment les factotums, les techniciens de laboratoire, les agents de nettoyage et ceux de la sécurité, ne jettent pas l'éponge concernant leurs revendications et persistent pour une nouvelle manifestation devant le ministère de l'Education entre les 11 et 14 du mois en cours. C'est ce que nous a affirmé M. Aït Hamouda, secrétaire général du Syndicat national du travailleur de l'enseignement centre (SNTE centre). En effet, après leur sit-in le 26 avril devant l'annexe du ministère de l'Education des Anassers, les corps communs exerçant dans les établissements scolaires de la capitale n'ont rien vu venir, selon la même source. «Après le reliquat d'une augmentation de salaire à partir de l'année 2008, aucune grille de salaire n'a été cependant communiquée, ni d'ailleurs une fixation d'indemnité», s'est exprimé le SG du SNTE, poursuivant qu'il serait temps qu'il y ait ne serait-ce qu'une petite augmentation. «Nous sommes toujours en attente d'une réponse concrète de la part des responsables du ministère. Mais à défaut, nous prévoyons un sit-in qui rassemblera cette fois-ci tous les corps communs de toutes les wilayas et non pas seulement ceux du centre. Et ce, de façon à faire du bruit cette fois-ci au niveau du ministère à El Mouradia. Histoire de nous adresser carrément au premier concerné, à savoir le ministre de l'Education», s'est-il exprimé, souhaitant que les autres coordinateurs des autres wilayas ainsi que le chef de la coordination suivent ce mouvement. M. Aït Hamouda a souligné que leurs exigences pour le moment tournent autour d'une concrétisation d'un minimum de 50% de leurs revendications. Ces dernières, à titre de rappel, se résument à l'obtention du titre de «travailleurs de l'éducation», la révision de la classification des adjoints d'éducation et de leurs salaires en les faisant passer de la catégorie 7 à la catégorie 10, sans oublier les primes de risque, l'augmentation de la prime de rendement à 40%, le droit aux formations, la révision des horaires et le droit à la retraite après 25 ans de service. Des revendications qui restent suspendues et en attente de concrétisation à ce jour, selon le secrétaire général du SNTE centre.