Les revendications des journaliers du port d'Alger restent sans réponse. Mis au chômage, ces derniers avaient adressé une correspondance au ministère des Transports pour que le premier responsable du département de tutelle prenne en considération leurs doléances. Contraints au chômage après le changement de plusieurs activités au port d'Alger, les travailleurs licenciés crient leur désarroi. «Jusqu'à présent, le ministère des Transports n'a pas répondu à notre courrier. Nous nous trouvons dans une situation difficile. Nous n'avons plus d'argent pour nourrir nos familles», a affirmé hier un ex-travailleur. Un membre du syndicat des travailleurs du port d'Alger a confirmé la non-réponse du ministère de tutelle concernant la question relative à l'intégration des travailleurs mis au chômage avec révision des contrats. Une autre source au syndicat des travailleurs du port d'Alger a indiqué qu'un autre courrier sera envoyé au ministère des Transports si une réponse n'est pas donnée dans les plus brefs délais. A la question de savoir si les travailleurs licenciés et les journaliers pourraient entamer une protestation sur les lieux, notre interlocuteur a affirmé que cette option reste envisageable mais elle n'est pas la plus appropriée. Nous préférons que notre situation soit réglée grâce aux négociations. Avec la délocalisation d'activités vers d'autres ports, des travailleurs et des journaliers, au nombre de 400, ont été tout simplement licenciés. Les postes supprimés n'ont pas été remplacés par d'autres. De même, les personnes mises au chômage n'ont pas été transférées vers les ports qui ont accueilli les nouvelles activités. Parmi les principales revendications des travailleurs, la plus importante est la réintégration de l'entreprise mère, en l'occurrence l'Epal. Ces derniers, pour rappel, avaient travaillé à Dubai Ports World, avant d'être remerciés. Pourtant, est-il nécessaire de souligner, les contrats signés pas les travailleurs licenciés n'excluaient pas les avantages de transfert de l'Epal vers DPW. Une close comportait «leur réintégration au port d'Alger s'ils ne sont pas satisfaits».