Le cadre de vie est des plus agréables. L'endroit est calme, loin du vacarme ordinaire de la ville. Malgré cela, les résidants de la cité Cnep (ou cité 18 Février), du chef-lieu de la commune de Baba Hassen, font face à l'insalubrité. Le manque d'hygiène dans les environs indispose les habitants, des cadres pour la plupart. A l'entrée, le regard du visiteur est directement attiré par une décharge. C'est là que de vieux bacs en caoutchouc ont été posés pour la collecte des déchets ménagers avant leur ramassage. A côté des bacs, de l'autre côté de l'entrée, c'est une autre décharge qui est improvisée par des résidants. C'est là que des branches d'arbres arrachées et des débris ont été entassés en attendant un éventuel nettoyage. La présence de ce débarras et de ces bacs nuit grandement à l'image de la cité, constituée de 50 logements et inaugurée en 1995. «Elle a été construite au profit de quelques cadres de la Cnep», rappelle un banquier. Les lieux ont pris l'allure d'une résidence. Le badigeonnage des façades a été refait. Conséquence : on croirait que les logements viennent d'être livrés à leurs occupants. Ceci à plus forte raison que les façades des bâtiments de la cité voisine agressent les regards parce que nues et lugubres. Elles sont à refaire. 15 ans après son inauguration, la cité Cnep garde toujours son charme. «Un comité de quartier veille à l'entretien des lieux», explique-t-on. Ici, c'est la collecte des déchets qui fait défaut. Le comité s'est déjà rapproché des services de l'APC de Baba Hassen pour y remédier, mais sans résultat pour le moment. «Nous avons demandé à ce que la cité soit dotée de bacs en plastique de Netcom, comme ceux de la cité d'en face, et en nombre suffisant», explique le banquier. De plus, les résidants ont exigé de l'APC d'assurer un ramassage régulier des déchets, ce qui n'est pas encore le cas, déplore-t-on.