Selon le dernier rapport d'Arab Investment & Export Credit Guarantee Corporation (AIECGC) sur les Investissements directs étrangers (IDE) dans les pays arabes en 2009, l'Algérie est à l'avant-dernière place avec 2 310 millions de dollars avant la Tunisie (1 768 millions de dollars). Intitulé «Le climat d'investissements dans les pays arabes», sur 18 pays arabes destinataires d'IDE, l'Algérie a succédé à la Jordanie (2 384 millions de dollars) qui, elle, est précédée par le Maroc (2 519 millions de dollars) devancée par le Soudan (2 923 millions de dollars). En tête du classement, le rapport place l'Arabie saoudite (35 541 millions de dollars), suivie par le Qatar (8 722 millions de dollars), puis les Émirats arabes unis (EAU) avec 8 550 millions de dollars. L'Égypte a totalisé 6 712 millions de dollars suivie du Liban avec 4 804 millions de dollars Ainsi, sur 18 pays sondés, 7 pays seulement ont bénéficié d'une augmentation des Investissements directs étrangers. Il s'agit du Liban, de l'Irak, du Qatar, du Soudan, du Maroc, du Yémen et du Koweït. L'Algérie étant absente. Sur la décennie 1999-2009, l'Arabie saoudite a attiré 29 % des IDE dans la région, soit 132,4 milliards de dollars sur les dix dernières années, les EAU (75,4 milliards), l'Égypte (49 milliards), l e Qatar (29,2 milliards) et enfin le Liban 25 821 millions de dollars. Notons également que la croissance des IDE enregistrée au Liban est la 4e plus forte progression parmi les pays arabes, après le Koweït (+161 %), l'Irak (+88,5 %) et le Yémen (+57,6 %). En termes cumulatifs, les IDE au Liban ont totalisé entre 1999 et 2009 (5,8 % du total des IDE dans la région), soit près de 2 582 millions de dollars en moyenne par an.