Là où il passe, il laisse sa trace. Amar Ezzahi qui a chanté la semaine dernière à Cherchell ne fait, depuis cette soirée, que parler de lui dans cette ville. Depuis son premier 45 tours Ya L' âadra et Djahel Lashab édité chez Oasis, Amar Ezzahi n'a jamais cessé son ascension bien qu'il n'ait que quelques anciens enregistrements à la télévision. Comme El Anka, ce chanteur ne compte pas sur la télévision pour étaler sa célébrité et bien sûr son talent. Retiré des mondanités et des fêtes officielles, car le café El Kawakib lui suffit largement, Ezzahi est le véritable chanteur qui ne s'adonne à l'art que pour l'art. Aussi intelligent et rusé qu'El Anka, Ezzahi a toujours choisi les meilleurs musiciens pour l'accompagner.