«L'Algérie est, continue et reste un Etat important et un membre actif dans la lutte contre le terrorisme que ce soit à l'intérieur du pays ou à l'extérieur. Elle est prête à apporter sa contribution, son aide et son expérience en la matière là où ces actes barbares du terrorisme s'expriment que ce soit dans la région du Sahel ou dans un autres pays.» C'est ce qu'a déclaré hier Kassa Aïssi, porte-parole du Front de libération nationale (FLN) en réaction aux dernières déclarations faites par le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner à propos de la volonté de son pays portant sur l'implication de tous les pays du Maghreb et notamment du Sahel dans la lutte contre le terrorisme. Le porte-parole du FLN a affirmé que la position de l'Algérie a toujours été claire dans ce domaine et émane de sa conscience de l'importance d'anéantir définitivement ce phénomène. «L'Algérie l'a démontré par le passé. Nous avons été seul à affronter, à dénoncer les agissements du terrorisme. L'Algérie a été le premier pays qui a pris des positions très courageuses, comme la dénonciation du financement du terrorisme à travers le payement des rançons aux ravisseurs en contrepartie de la récupération des otages. Cette position a fini par avoir l'adhésion de plusieurs autres puissances dans le monde avant qu'il ne soit un principe adopté officiellement par les Nations unies et en voie d'adaptation par plusieurs nations qui entament actuellement le débat sur les solutions possibles à ce phénomène ravageur», a-t-il encore ajouté. Kassa Aïssi estime que l'Algérie continue de jouer son rôle dans la région et à chaque fois qu'elle est sollicitée. Ces décisions sont, selon lui, applicables dans le cadre du respect de la souveraineté des Etats. Avant cela, l'Algérie a traité de la question de la lutte contre le terrorisme dans le Sahel où les responsables politiques et militaires ont pris un certains nombres de décisions sur la mise en place des structures militaires pour la lutte et les cellules de coordination pour chaque pays. M. Kassa affirme enfin que son parti va examiner l'ensemble des déclarations faites par les responsables français que ce soit à propos du terrorisme ou de l'émigration dans le cadre d'une réunion interne des cadres et se prononcera dans un avenir très proche.