De nouveaux heurts armés ont éclaté dimanche dans le sud du Yémen au lendemain d'une attaque sanglante contre l'armée attribuée à Al Qaïda, alors que les autorités ont nié toute implication de troupes occidentales dans leur lutte contre le réseau extrémiste. En dépit de la recrudescence des attaques dans cette région où neuf soldats et un civil ont péri dans une attaque à la roquette et la mitraillette samedi, le gouvernement yéménite a réaffirmé être capable de venir seul à bout du groupe d'Oussama Ben Laden. Selon des sources de sécurité et des témoins, des accrochages se sont produits à l'aube dans la ville de Loder, dans la province d'Abyane, théâtre ces derniers jours de très violents combats entre l'armée et des hommes armés soupçonnés d'appartenance à Al Qaïda qui ont fait au moins 33 morts. «Les troupes encerclent toujours des éléments terroristes retranchés dans quelques repaires à Loder» et ratissent la ville à leur recherche, a affirmé le ministère de la Défense dans un communiqué, après que l'armée a dit le 24 août avoir repris le contrôle de la plus grande partie de Loder.