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Le front terroriste s'élargit
Alors que les Etats-Unis s'embourbent en Afghanistan
Publié dans Le Temps d'Algérie le 11 - 09 - 2010

Neuf ans après les attaques du 11 septembre 2001, la lutte contre le terrorisme internationale demeure des plus incertaines. La force internationale dirigée par le couple américano-britannique n'est pas parvenue à pacifier l'Afghanistan. Elle n'a pu réduire non plus les capacités de nuisance des talibans et des autres groupes djihadistes désormais bien établis au Pakistan.
Et dans le reste du globe.Ce n'est pas la déconfiture, mais la situation ne présage rien de bon pour les états-majors des pays engagés dans la guerre en Afghanistan. Les bavures contre les civils se font nombreuses, et les succès militaires incertains. A peine «pacifiées», des régions entières sont à nouveau en proie à un regain d'activités «terroristes» qui visent indistinctement civils et militaires.
Devant un ennemi insaisissable, tout ou presque a été tenté pour le contenir, si possible loin des centres urbains importants, mais sans succès. Dans ce pays, gagner la guerre avec les méthodes peu orthodoxes utilisées jusqu'ici par les stratèges américains est une gageure. Le nombre effarant de victimes civiles, tuées par des missiles américains, a exacerbé haine de la population contre l'Occident.
Le nombre d'attentats commis à Kaboul et dans les grandes villes afghanes, auxquels s'ajoutent des embuscades meurtrières contre les unités de l'Isaf, l'armée locale et les notables soutenant la politique de Hamid Karzaï, démontre si besoin est les complicités dont jouissent encore les talibans auprès de la population civile, de plus en plus circonspecte sur le rôle véritable de l'Isaf.
Depuis 2001, les pertes américaines s'élèvent à 323 soldats tués, dont 65 durant le seul mois de juillet, alors que les Britanniques déplorent la perte de 335 des leurs.
Cette hécatombe a provoqué, on le sait, de sérieuses inquiétudes dans l'opinion américaine et britannique. Ces derniers ont été majoritaires à revendiquer le rapatriement urgent de leurs Tommies. L'envoi en renforts de 30 000 soldats américains sur le front afghan n'est pas acceptée de gaieté de cœur par une opinion qui n'hésite plus à faire le parallèle entre l'Afghanistan et la guerre du Vietnam et qui craint que le pays s'enlise dans des guerres qui n'en finissent.
Le bourbier irakien
Englués dans le bourbier irakien, Américains et Britanniques cherchent désespérément une issue de sortie. Les premiers ont engagé un premier pas en rappelant quelque 130 000 hommes, mais hésitent à dégarnir un pays où ils ont tout fait pour permettre à Al Qaïda de reconstituer ses forces. Inexistante à l'époque de Saddam, l'organisation de Ben Laben a pratiquement pignon sur rue en Irak, notamment dans les zones à forte majorité sunnite.
En fait de lutte contre le terrorisme, c'est plutôt le résultat inverse auquel sont parvenus les stratèges militaires américains et britanniques : l'Irak est devenu sans conteste l'une des plus importantes bases d'Al Qaïda dans le monde. Le redéploiement stratégique des Etats Unis, sous couvert de lutte contre Al Qaïda, n'a pas tenu ses promesses.
Bien au contraire, la mission de gendarme international qu'il s'est taillée sur mesure depuis la chute du mur de Berlin s'en trouve compliquée par l'émergence d'autres foyers du terrorisme international.
La Corne de l'Afrique, où il a laissé des plumes, le Yémen, où ses intérêts sont sous la menace d'attentats, le Sahel et plusieurs régions d'Asie du Sud-Est sont en proie à une agitation qui n'augure pas de lendemains meilleurs pour les Occidentaux, Américains en tête.
Français, Espagnols, Italiens et Allemands ne sont pas en reste. Leur alignement sur la politique agressive des Etats-Unis, leur soutien sans faille à la politique expansionniste et franchement raciste des Israéliens et, surtout, la confusion qu'ils entretiennent à dessein sur l'Islam
et le fondamentalisme religieux, sont autant de griefs qui les désignent comme les cibles privilégiées d'attentats particulièrement meurtriers. La France en est consciente, qui a décidé de maintenir un niveau d'alerte maximal. La situation sur le front sécuritaire, explique-t-on, ressemble étrangement à celle ayant prévalu en 1994-1995.


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