Les carences en vitamine K sont très rares, car c'est une vitamine naturellement présente dans l'organisme, dans la flore intestinale. Quelles sont ses vertus sur votre santé ? Faisons le point. La vitamine K vient de l'allemand Koagulation, un nom qui s'inspire de son rôle joué dans la coagulation du sang. C'est une vitamine liposoluble, c'est-à-dire soluble dans le gras dont il existe deux variantes : la vitamine K1 qui est contenue dans les légumes verts, les algues, l'huile de soja... Par exemple, le brocoli ou les épinards sont une source importante en vitamine K1... La deuxième variante est la vitamine K2, qui est produite par des bactéries du côlon et que l'on retrouve dans les aliments issus de la fermentation comme le fromage, les yaourts... La vitamine K1 entre dans la composition de nombreux médicaments De façon générale, la vitamine K joue un rôle protecteur en prévenant certaines maladies cardiovasculaires et en retardant l'ostéoporose. Elle permet de fixer le calcium sur les os et donc de ralentir la décalcification. En médecine, la vitamine K est administrée à hautes doses en cas de mauvaise coagulation du sang. Seuls certains nouveau-nés peuvent avoir une carence à la naissance, car leur flore intestinale ne peut pas produire la vitamine en question. On va alors leur administrer par voie orale, un substitut vitaminique... L'avantage de cette vitamine, c'est que même à haute dose, elle n'a aucun effet indésirable sur la santé. Certains traitements médicamenteux peuvent toutefois provoquer une carence : antibiotiques, traitements anti-cholestérol, détérioration de la flore intestinale, maladie du foie... Bien que rare, une carence peut multiplier les risques de fractures, aggraver l'ostéoporose, multiplier les plaies et les saignements... Notre conseil. Soyez vigilante lors de la prise de certains médicaments, car une interaction médicamenteuse avec la vitamine E peut contrer les effets de la vitamine K.