Les usagers de la ligne Aïn Naâdja - 1er Mai manifestent leur colère quant au manque et la vétusté des bus assurant cette liaison. Ceux-ci interpellent les responsables concernés à prendre, dans ce cadre, les mesures adéquates et de trouver une solution à leur calvaire. Le nombre de bus de cette ligne reste insuffisant par rapport à la demande pressante des usagers. Cet état de fait constitue un vrai calvaire pour les habitants de cette localité. Ceux-ci peinent à regagner leur travail ou à arriver chez eux à cause de ce problème. C'est ce que témoignent les usagers rencontrés au niveau de la station de bus du 1er Mai. «Les bus sont tellement encombrés qu'on n'arrive pas à respirer», a déploré un enseignant. Un avis que partage un autre citoyen. «Il faut apprendre à se battre pour pouvoir monter dans ces bus», se plaint-il, l'air amusé. La pression atteint son paroxysme, ajoute notre interlocuteur, pendant les heures de pointe. Chaque jour dans la vie de ces citoyens est synonyme de lutte puisqu'ils sont exposés très tôt le matin à la «bataille» du transport en commun. En effet, il est presque impossible d'arriver à temps à sa destination même si on se lève tôt, souligne-t-il. Et quand un bus arrive, disputes et insultes commencent, juste pour avoir une place dans ces fameux bus. En outre, l'état vétuste de ces engins est un autre calvaire qui endure davantage le quotidien de ces usagers. Ceux-ci, et jusqu'alors, ont pris leur mal en patience tout en s'accommodant d'un transport qui semble parfois remonter à la préhistoire. L'état de ces engins est vraiment dégradé avec leurs portes qui, parfois, ne se ferment pas sans oublier les chaises sans dossiers. Une telle situation suscite une indignation chez ces citoyens qui prennent ces engins, et ce, vis-à-vis des responsables locaux quant à la gestion des moyens de transport. Les gestionnaires sont appelés à trouver une solution adéquate à ce problème, réclament les usagers qui souffrent le martyre. Ils se demandent «comment on tolère que de tels engins circulent encore».