La seconde journée du salon international 2010 à Tamanrasset a été marquée par une forte affluence populaire. Avec la mise en place de la navette qui relie la maison de la culture au site du salon sous le splendide Mont de l'Adriene, le public a pu découvrir les différents exposants. Les simples citoyens étaient beaucoup plus intéressés par les moyens de s'équiper de manière individuelle en panneaux solaires ou en chauffe-eau solaires. Il faut savoir que dans le grand Sud, les coupures électriques sont fréquentes et les possibilités d'augmenter la production d'énergie assez limitées et surtout polluantes car il s'agit de centrales à gas-oil. Les hommes d'affaires, pour leur part, prenaient contact avec les secteurs utilisateurs d'énergie, particulièrement l'agriculture, à travers le Haut commissariat pour le développement des steppes et le commissariat pour le développement de l'agriculture des régions du Sahara. Le salon a été visité par l'ambassadeur du Burkina Faso à Alger et le premier secrétaire de l'ambassade d'Indonésie. Ce dernier était accompagné par des hommes d'affaires de son pays à la recherche d'opportunités de partenariat et d'affaires avec les entreprises algériennes. Des hommes d'affaires italiens étaient également de la partie. Des élus locaux des différentes wilayas de Tamanrasset ont également visité le salon. Certains étaient intéressés par la possibilité d'assurer l'éclairage public par l'énergie solaire tandis que d'autres semblaient être mus par le besoin de s'informer plus sur ces nouvelles techniques de production électrique et d'irrigation. Les chauffe-eau solaires et les pompes à eau alimentés par panneau solaire, exposés à l'extérieur du chapiteau d'exposition (près de 2000 m⊃2;), étaient sans contexte les stars de l'exposition. En parallèle, le cycle de conférences est monté en cadence dans la matinée du mardi avec une présentation fort intéressante. En marge du Salon, la fondation Tassili-Sonatrach a procédé à la distribution de 20 fours solaires aux institutions et aux associations en contact avec les populations locales, à l'instar de l'Office du parc national de l'Ahaggar, des directions de l'éducation nationale ou de la formation professionnelle.