Le Temps d'Algérie : En organisant les premières assises du Rotary Club d'Algérie, vous adoptez une nouvelle façon de communiquer avec vos membres. Et pour la première fois, la presse est présente... M. Ali-Khodja : Effectivement. Dorénavant, nous activerons dans la transparence. Plus personne ne pourra nous accuser de travailler dans le secret. Nous invitons tous les citoyens algériens à venir assister à nos rencontres qui se tiennent chaque mardi à l'hôtel El Aurassi. Nous sommes ouverts et nous n'avons rien à nous reprocher. Auparavant, nous avons fauté en travaillant dans la discrétion. Avec ces assises, tout devient clair. Il ne faut pas oublier que notre association est agréée par les pouvoirs publics depuis 1991. Des partis nous accusent à tort. Nous n'avons pas répondu. Mais toujours est-il que nous travaillerons dès maintenant dans la transparence pour mettre fin aux rumeurs. Des partis nous ont accusés d'être des sionistes et d'activer dans le prosélytisme. Vous faites allusion aux partis d'El Islah et d'Ennahda, qui, il y a deux ans, vous ont accusés d'activer dans le prosélytisme. Des journalistes d'investigation européens ont, de leur côté, déclaré que vous appartenez à des loges de la franc-maçonnerie. Quelle est votre réaction ? Nous ne faisons pas partie de la franc-maçonnerie. Des accusations pareilles ont toujours existé. La raison expliquant toutes ces suspicions est que ces journalistes et ces partis politiques ne sont jamais venus nous voir pour savoir exactement qui nous sommes. Des journalistes disent que nous faisons partie de la CIA et que nous sommes des espions. Tout cela n'est pas vrai. Notre but est humanitaire et il le restera.