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Le procès des émirs encore une fois renvoyé
Procès en cassation d'un groupe terroriste à Alger
Publié dans Le Temps d'Algérie le 26 - 10 - 2010

Le procès des émirs Hattab Hassen, Saïfi Amar alias Abderrezak El Para et de ses compagnons a été encore une fois renvoyé hier suite à l'introduction d'un pourvoi en cassation de la part de Toumi Mohamed, garde du corps de Hattab. Les avocats, Me Boumerdassi entre autres, ont exigé la présence des émirs qui étaient absents pour «des raisons inavouées».
Après des palabres entre les avocats, la présidente de l'audience et deux des trois inculpés présents au box, le procureur de la république a demandé le renvoi de l'affaire. Ainsi et après délibération, la présidente siégeant lors de cette audience prononça le renvoi du procès à la prochaine session criminelle.
Hormis les 3 inculpés présents, à savoir Toumi Mohamed connu pour être le garde du corps de l'émir du GSPC Hassan Hattab, Brahimi Nabil, incarcéré pour une autre affaire et Rabai Cherif Saïd alias Abou Zakaria, 9 autres terroristes notoires dont Hattab Hassan, émir du GSPC,
Saïfi Amar alias Abderrezak El Para, émir d'un groupe terroriste activant dans le sud algérien et Droudkel Abdelmalek alias Abdelwadoud, actuel émir d'Al Qaida au Maghreb, sont également impliqués. Ce groupe est poursuivi pour les chefs d'inculpation de création de groupe terroriste armé, destruction de biens publics, détention d'armes de guerre sans autorisation, enlèvements (enlèvement des touristes dans le sud par le groupe dirigé par
Amar Saïfi alias Abderrezak El Para), tortures, attentats à l'explosif ayant visé notamment des casernes et autres institutions, homicides volontaires et guet-apens.
Lors du procès, la présidente interrogea Toumi Mohamed (actif dès les premières heures du terrorisme dans les rangs du MIA, GIA et GSPC) à l'origine d'un pourvoi en cassation en 2008 concernant l'arrêt de renvoi du 3 juin 2008 et qui fut rejeté par la cour suprême et à l'origine d'un deuxième pourvoi en avril 2010.
Ce dernier, garde du corps de Hattab et qui fut arrêté en 2006 à Boumerdès au cours d'un accrochage avec les forces de sécurité, a maintenu sa demande de renvoi, s'appuyant sur le pourvoi qu'il avait introduit.
L'introduction de ce deuxième pourvoi en cassation a été interprétée comme une manœuvre tendant «à gagner du temps». Le deuxième inculpé à savoir Brahimi Nabil expliqua «qu'il n'a pas été auditionné après la citation à comparaître dont il a été destinataire». Le troisième inculpé Rabai chérif qui est, selon des sources judiciaires, «un parent par alliance de Hattab Hassen et infirmier au maquis» n'opposa aucune restriction quant à la tenue du procès.
Ce dernier a décliné son identité et répondu aux questions de la présidente. Le deuxième pourvoi en cassation introduit par Toumi a suscité la réaction de Brahimi et de son défenseur Maître Amine Sidhoum. Ce dernier devait relever
«qu'au vu de cette cassation, mon détenu devra encore passer deux années en prison alors qu'il était absent lors des faits et n'a rien à avoir avec le groupe de terroriste», précisant que «Brahimi a été arrêté en 2004 à Bouira et a été acquitté au terme d'un procès».
«Où sont les émirs ?»
C'est la principale revendication exigée par les avocats présents lors de ce procès. En effet, l'absence des émirs Hattab Hassen et Amar Saïfi en liberté contrairement à Droudkel encore au maquis et activement recherché par les services de sécurité a soulevé le tollé des avocats présents.
«Si Hattab se permet de faire des déclarations aux médias et ce, au vu et au su de tout le monde, je ne comprends pas pourquoi il est absent au procès», s'est exclamé Maître Sidhoum.
«Comment expliquer que Hattab et Saifi puissent jouir de leur liberté alors que les autres membres sont emprisonnés pour avoir activé sous leurs ordres», a fulminé un des avocats, ajoutant que «cela relève de l'ubuesque». Un des avocats a été outré et faisant montre d'audace, il s'est interrogé : «Qui a permis à Hattab de rendre visite à des détenus emprisonnés à la maison d'arrêt d'El Harrach ?»


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