Les étudiants de la faculté d'interprétariat relevant de l'université sont en grève illimitée depuis mercredi passé. En fait, ceux-ci dénoncent le non-respect de la réglementation concernant les examens, notamment ceux de rattrapage. En effet, environ 600 étudiants sont ajournés à cause de ces pratiques injustes dont ils sont victimes. Les étudiants du département interprétariat ne savent plus à quel saint se vouer. Ils ont manifesté leur colère contre le non-respect de la réglementation concernant les modalités des examens. En effet, environ 600 étudiants ont été victimes de cette pratique injuste. Ils se trouvent dans l'impasse depuis l'affichage des résultats des examens de rattrapage de l'année scolaire 2010-2011. En conséquence, les étudiants en question déclarent qu'ils vont passer à l'acte en cas de non-prise en charge de leurs doléances. C'est ce que nous avons appris à travers le communiqué diffusé la semaine dernière par l'Union nationale des étudiants algériens (Unea). L'organisation a interpellé le recteur de l'université d'Alger 2 pour qu'il fasse entrer certains départements, dont celui d'interprétariat, «dans la légalité». En fait, indique le communiqué, les deux départements de la faculté des langues pratiquent des règles d'examens qui ne respectent pas le cadre réglementaire pratiqué dans les autres départements. Il est aussi évoqué dans ce cadre le problème des étudiants qui n'ont pas obtenu plus de 7 sur 20 dans la moyenne générale. Ces derniers ont été exclus des examens de rattrapage qui se sont déroulés au mois de septembre écoulé. Le communiqué précise également que les examens de synthèse ne figurent pas dans la réglementation de la faculté en question. En plus, les étudiants du même département protestent contre le transfert des étudiants de première année droit et science, système LMD (Licence-Master-Doctorat) vers leur département, s'inquiétant de la surcharge suite à cette affectation. Le communiqué rappelle par ailleurs qu'afin de maintenir la pression, l'Unea a organisé, le 24 octobre, une journée de protestation devant le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.