Les habitants de la ville de Relizane lancent un appel aux services concernés afin de mettre fin à ce phénomène. Des commerçants s'obstinent et exposent leurs produits alimentaires sur la voie publique, quelle que soit la saison, mais toujours dans des conditions d'hygiène qui laissent à désirer. Le phénomène prend de plus en plus d'ampleur, ce qui est inquiétant. Etaler sa marchandise en dehors du magasin est devenue une seconde nature pour beaucoup de commerçants qui y exposent du pain, du lait et ses dérivés et toutes sortes de produits périssables. La ville de Relizane prend l'allure d'un véritable douar avec ses nouveaux réflexes. Des rôtisseries qui font cuire des poulets assaisonnés au gaz dégagent des fumées sur les accotements des artères de la ville et l'odeur des brochettes envahit tous les endroits. Les étals de pizzas, de viandes et de sardines sont exposés à même le sol. Du lait, de l'eau minérale, des œufs ou encore des cageots de fruits et légumes ainsi que ceux de limonade gênent considérablement les espaces immédiats réservés au passage des piétons. La règle veut que le travail soit fait d'une manière réglementaire et d'une façon continue. Le fait est devenu tellement banal que la plupart des propriétaires des épiceries étalent, sans crainte, le maximum de marchandise en dehors de l'enceinte des locaux, qui risquent d'être avariée par les intempéries. L'absence de contrôle favorise ces commerçants à sortir leurs produits et à utiliser les trottoirs comme espace d'exposition, gênant la circulation piétonnière. Mais le mal ne s'arrête pas là. En fin de journée, ces commerçants laissent derrière eux des montagnes de détritus et de déchets qui, par la force s'accumulent et finissent par constituer un foyer de microbes avec des odeurs nauséabondes. Gageons que pour mener une lutte sans merci contre ce fléau, il est plus que nécessaire de conjuguer tous les efforts, à savoir ceux des services sanitaires, de l'hygiène au niveau des collectivités locales, les services de sécurité et la direction du commerce.