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Le syndicat général de l'enseignement primaire appelle à une grève à partir de demain Tandis que le gouvernement de transition a annoncé la réouverture des écoles et universités demain
Tandis que le gouvernement tunisien a annoncé la réouverture des écoles et universités pour demain lundi, la rue tunisienne continue de gronder, et le syndicat général de l'enseignement primaire a, dans un communiqué daté d'hier dont nous avons obtenu une copie, indiqué qu'il entrera en grève «sur son lieu de travail à partir de lundi 24 janvier 2011 jusqu'à la chute du gouvernement», ce qui semble compromettre sérieusement la reprise des écoles primaires et n'arrange nullement les choses pour le gouvernement de transition dont la chute est revendiquée quotidiennement par les manifestants. Le communiqué établi au terme de la réunion du syndicat qui s'est tenue hier, annonce son «engagement complet aux revendications de notre peuple consistant à faire tomber le gouvernement actuel considéré comme un prolongement du régime de Ben Ali». Le syndicat exprime, dans le communiqué, son «attachement à la dissolution du Rassemblement constitutionnel démocratique». Le syndicat écrit qu'il demande «la formation d'un gouvernement provisoire qui écarte, en son sein, les ennemis de nos populations». Cinq revendications sont exprimées par le syndicat dans le communiqué, qui annonce une grève à partir de la date de réouverture des écoles et universités annoncée par le gouvernement de transition. Il explique que cette décision a été prise «suite à la persistance du gouvernement illégal à ne pas répondre favorablement aux revendications du peuple, dans toutes ses franges, et vu l'inscription de notre secteur appelant à élever la voix du peuple à travers la dissolution de toutes les structures du régime déchu Parlement...). Le syndicat exige «l'élection d'un conseil constitutif élaborant une nouvelle constitution consacrant l'avènement de la transition vers la démocratie». De notre envoyé spécial