L'état des routes au centre-ville de Draâ El Mizan laisse à désirer. Notons qu'après la vague de contestation enregistrée au mois de Ramadhan 1431, où les habitants de la ville avaient agi avec virulence face à la dégradation de leur environnement proche, rien n'a véritablement changé. Les poussières qui se dégageaient à longueur de journée ainsi que les lourdeurs dans la remise en l'état de cette voie ont été une source de tension. Des travaux ont été lancés hâtivement mais pas de manière concluante puisqu'ils n'ont concerné qu'un tronçon de quelques mètres sis près de la mosquée. Actuellement, la RN25 traversant le centre-ville est en état de dégradation avancé et les usagers souffrent énormément pour éviter les multiples nids-de-poule. Les travaux menés pour sa réhabilitation depuis pratiquement des années n'ont pas duré face au grand nombre des véhicules de gros tonnage qui y circulent. Ces derniers jours, le tronçon de la RN25 reliant les hauteurs de Tizi Larbaâ à Draâ El Mizan a bénéficié d'une opération de réhabilitation. Les responsables concernés ont agi et pris ce chapitre en considération. Néanmoins, la mauvaise réfection de cette chaussée a exaspéré les automobilistes surtout les transporteurs de voyageurs. «Je ne comprends pas pourquoi la RN25 a été élargie du côté de la wilaya de Bouira. Du côté de la wilaya de Tizi Ouzou, rien n'a été fait. Sincèrement, on croit qu'on est dans deux pays différents», peste un chauffeur de taxi. La RN68 a aussi connu une opération de réhabilitation sur un tronçon de trois cents mètres environ, à la sortie ouest de Boufhaima qui était un vrai casse-tête pour les chauffeurs. De nombreux accidents ont été provoqués par l'état lamentable de la chaussée.