Au moins 50 personnes sont mortes dans des affrontements au Sud-Soudan, dans l'Etat du Haut-Nil, à la suite d'un soulèvement d'anciens miliciens pro-Khartoum, selon un nouveau bilan communiqué dimanche par une source officielle. Les heurts ont commencé jeudi près de la ville frontalière de Malakal et se sont propagés à deux autres localités, après le refus par des miliciens dans le Sud de désarmer et accepter d'être déplacés vers le Nord. En vertu de l'accord de paix de 2005, l'armée nationale et les ex-rebelles sudistes ont créé des unités mixtes dans les zones frontalières sensibles telles que Malakal. D'après la commission référendaire, les résultats définitifs du référendum sur le Sud-Soudan ont consacré la victoire de l'option indépendantiste à une grande majorité. Lundi, dans son discours prononcé avant l'annonce des résultats officiels, le président Omar El Béchir s'est engagé à reconnaître le résultat du référendum d'autodétermination au Sud-Soudan. Ils devraient confirmer le choix de l'indépendance des Sud-Soudanais. «Aujourd'hui, nous allons proclamer devant le monde entier notre acceptation et notre respect du choix effectué par le peuple du Sud», a déclaré El Béchir à ses partisans à Khartoum. «Les résultats définitifs du référendum sont connus et ils sont favorables à la sécession et nous respecterons le résultat définitif», a-t-il ajouté. M. El Béchir s'est déjà engagé à reconnaître la sécession du Sud-Soudan, promettant même des relations «fraternelles» avec le nouveau pays.