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Les gardes communaux refusent le statut de «ramasseurs de mégots»
Ils ont tenu hier des sit-in dans plusieurs wilayas
Publié dans Le Temps d'Algérie le 20 - 02 - 2011

Les gardes communaux sont en colère. Des centaines parmi eux se sont rassemblés, hier matin, devant plusieurs sièges de wilaya. Les sièges de wilayas d'Alger, d'Oran, de Sidi Bel Abbès et de Aïn Defla ont connu une journée particulière. Les éléments de la garde communale ont simultanément décidé d'organiser des sit-in pour faire valoir des revendications d'ordre socioprofessionnel et dénoncer la dissolution de leur statut d'agent paramilitaire.
Ils sont considérés désormais comme des agents de sécurité. La corporation des gardes communaux se voit transférée vers la vie civile et les éléments qui la composent seront chargés à l'avenir d'occuper le poste d'agents de sécurité au niveau des différentes structures publiques.
Une telle affectation ne semble pas être du goût des concernés qui y voient une sorte de dévalorisation de leur activité professionnelle. Ils sont offusqués par ces mesures qu'ils qualifient «d'ingrates et injustes» vu qu'elles sont destinées à l'endroit d'une corporation qui a combattu le terrorisme au moment où ce fléau ravageait le pays. «Nous avons risqué nos vies et celles de nos familles durant la période du terrorisme.
Nous sommes transformés en ramasseurs de mégots au niveau des établissements publics», soutient un des protestataires originaire de Aïn Defla.
Les autorités qui ont décidé d'une nouvelle réorientation de la corporation des gardes communaux ont également procédé dans le même sillage à la mise à la retraite des plus âgés d'entre eux, comme cela a été le cas dans la wilaya sus-évoquée.
A Oran, un autre garde communal reconnu par tous comme étant le pionnier de la lutte antiterroriste se dit profondément déçu.
«Nous avons attendu depuis un an de voir notre situation évoluer et au lieu de cela, ils nous ont octroyé des contrats à durée déterminée dans des entreprises de gardiennage. Ce n'est pas juste», déplore-t-il. L'attribution du nouveau statut aux grades communaux semble constituer un fait accompli, à propos duquel les concernés ne sont pas consultés.
La menace d'une grève brandie
Les éléments de cette corporation ont établi une plateforme de revendications dans laquelle ils réclament, entre autres, de bénéficier d'un crédit de logement, une indemnité pour le travail paramilitaire accompli durant la période du terrorisme ainsi que le droit de bénéficier des dispositions énoncées dans la Charte pour la paix et la réconciliation nationale.
«Nous avons souffert des affres du terrorisme. Un garde communal, père de famille et totalisant plusieurs années de service ne perçoit que 16 000 DA, ce n'est pas normal», fulmine un des gardes communaux qui a organisé, hier, un sit-in devant le siège de la wilaya d'Oran, en annonçant au passage la tenue d'une grève nationale pour le 8 mars prochain.
A Boumerdès, les gardes communaux ont adressé une correspondance au Premier ministre Ahmed Ouyahia dans laquelle ils qualifient les récentes décisions prises à leur égard de «un mépris envers un corps qui a été et qui est toujours à l'avant-garde de la lutte antiterroriste».
«Ce statut a été élaboré sans aucune concertation avec nous. Et personne parmi nous n'acceptera de travailler comme agent de sécurité, comme le prévoit le statut en question, pour le redéploiement de notre corps», note Saïd, un garde communal du détachement de Chabet El Ameur.
Saïd insiste sur le problème des augmentations salariales qui tardent à être appliquées, malgré les promesses incessantes du gouvernement. Il réclame également, comme bien d'autres de ses camarades, le versement des indemnisations correspondant aux heures de travail supplémentaire et aux congés annuels impayés, et l'application des clauses du décret 266-96 du 3 août 1996.


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