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La cour criminelle d'Alger renvoie le procès à la prochaine session A la suite de la reddition d'un émir impliqué dans l'attentat terroriste contre le Palais du gouvernement
Le procès lié aux attentats suicide du 11 avril 2007 contre le siège du Palais du gouvernement et le commissariat de Bab Ezzouar a été reporté encore fois. L'absence d'un avocat, maître Sidhoum, et l'absence de PV d'audition de l'émir de la phalange El Feth, Bouderbala Fatah, ont été les causes principales du renvoi de cette affaire par le juge Belkherchi. La comparution de Bouderbala Fatah, émir de la phalange terroriste El Feth activant sous la bannière d'Al Qaïda au Maghreb n'a pas été possible en raison de l'absence d'un procès- verbal d'audience. En d'autres termes, Bouderbala qui s'est rendu le 14 mars dernier n'a pas été auditionné par le juge d'instruction suite à sa reddition. Parmi les 8 personnes présentes au box des accusé figurait Boudina qui a fait l'objet d'une prise au corps la veille. L'annonce du renvoi a suscité la déception au sein des accusés mais également parmi les défenseurs dont certains voulaient en finir avec ce procès qui perdure. Il est à préciser que la deuxième partie de la session criminelle du tribunal d'Alger durant laquelle sera enrôlée l'affaire de l'attentat du 11 avril contre la chefferie du gouvernement s'ouvrira le 21 avril. Le chef du GSPC, Abdelmalek Droukdel (en fuite et condamné à mort par contumace en de multiples procès), Bouderbala Fatah qui s'est rendu dernièrement, Ghiatou Rabah (toujours en fuite à l'instar d'une dizaine d'autres terroristes), Ouzendja Khaled, Maârouf Khaled (détenus) et cinq autres terroristes détenus défileront devant le juge. Ce réseau est derrière les attentats kamikazes ayant visé le Palais du gouvernement et le commissariat de Bab-Ezzouar (siège de la division Est de la police judiciaire) le 11 avril 2007 et revendiqué par Al Qaïda via un site spécialisé. Ce double attentat terroriste a marqué les citoyens de la capitale autant par son horreur que son timing, ses cibles et son nouveau procédé. En quelques minutes d'intervalle, les deux attentats qui ont été perpétrés avec minutie se sont soldés par un macabre bilan de trente morts et plus de deux cents blessés. Les terroristes avaient mis à profit l'accalmie relative qui s'était installée durant cette période. Les Algériens n'oublieront pas de sitôt l'horreur dans toute sa dimension qui s'était installée en quelques minutes. Bien que les attentats étaient perpétrés simultanément, la justice a estimé judicieux de les dissocier. Ainsi et en 2009, la cour d'Alger avait statué sur l'affaire de Bab Ezzouar en prononçant de lourdes peines de prison allant de deux années à la perpétuité. En outre et hormis ces peines de prison, la cour d'Alger avait prononcé pas moins de 49 condamnations à mort par contumace à l'encontre de 55 terroristes impliqués dans les deux actes terroristes dont l'émir national du GSPC Droukdel Abdelmalek, alias Abdelwadoud.