Le président de la Confédération générale des entrepreneurs algériens (Cgeoa), Habib Yousfi, estime que le discours à la nation du président de la République répond aux aspirations des principaux opérateurs économiques. «Nous apprécions énormément les décisions annoncées par le Président dans son discours, particulièrement les mesures concernant le volet économique», a indiqué le président de la Cgeoa. Les mesures ont pour objectif «d'assainir l'environnement de l'entreprise», a-t-il dit, en applaudissant les nouvelles orientations annoncées par Bouteflika en matière d'investissement. De son côté, Mohamed Saïd Naït Abdelaziz, président de la Confédération national du patronat algérien (Cnpa) se dit lui aussi rassuré du fait que le président de la République ait fait part dans son discours de sa détermination à engager une lutte sans merci contre les fléaux de la corruption et de la bureaucratie qui constituent, de l'avis du président du Cnpa de véritables obstacles devant la consécration d'une croissance économique tirée essentiellement du développement des entreprises opérant dans différents secteurs d'activité. «Le moment est venu de se mobiliser autour de l'entreprise», préconise-t-il. Pour ce faire, il est nécessaire d'engager dans l'immédiat, a-t-il soutenu, «une véritable mise à niveau de l'administration, du moins celle chargée du traitement des dossiers économiques». Une mise à niveau qui, selon lui, devrait inclure l'aspect de l'amélioration du cadre socioprofessionnel du personnel, et ce, dans l'objectif de la rendre «plus attentive aux préoccupations de l'entreprise, notamment au niveau local». Dans la même veine, le président de la Cnpa se dit convaincu de l'existence d'une réelle volonté politique affichée par les pouvoirs publics quant à remettre sur de bons rails l'entreprise algérienne. Il soutient, par ailleurs, qu'il est aussi nécessaire pour l'administration d'accélérer la mise en application des dernières décisions décidées en ce sens par les pouvoirs publics. Pour sa part, Abdelaziz M'henni, président de la Confédération des industriels et producteurs algériens (Cipa) déplore quant à lui «le monopole exercé par l'Etat en matière de grandes décisions économiques».