Les communes d'Alger ont fonctionné de manière ordinaire durant la journée d'hier. La quasi-majorité des APC n'ont pas suivi le mot d'ordre de grève lancé la veille par le Conseil national des fonctionnaires des communes (CNFC) affilié au Snapap. Certaines communes, à l'exemple de celle d'El Mouradia, n'ont même pas eu vent de cette action de protestation, append-on des employés. «Nous ne sommes pas au courant de la grève, et comme vous le voyez bien, c'est tout le personnel qui est en place», nous dit une employée au guichet de l'état civil. Même son de cloche au niveau de la mairie de Sidi M'hamed, à Alger. Lors de notre passage hier en fin de matinée, le siège de cette commune grouillait de monde et ne cessait de recevoir des citoyens par dizaines, que les agents d'accueil se chargeaient d'orienter. Le mot d'ordre de grève lancé par le syndicat Snapap n'a produit aucun effet dans cette APC. L'ambiance qui régnait dans l'enceinte était pratiquement la même que celle au niveau de la commune d'Alger-Centre. Sur les hauteurs d'Alger, plus précisément à Dély Ibrahim, la grève lancée par les syndicats autonomes des communaux a tout de même mobilisé une quinzaine d'employés, selon le P/APC Kamel Hamza. «Cette quinzaine d'employés sont des éléments affiliés au Snapap. Ils ont essayé vainement, dès ce matin (ndlr, hier) de mobiliser le reste de leurs collègues pour respecter le mot d'ordre de grève», a fait savoir notre interlocuteur, précisant que cette partie du personnel gréviste ne représente pas la totalité des employés, qui sont au nombre de 415 agents. A l'est d'Alger, le P/APC de Rouiba, Marzouk Lakrouz, atteste qu'au niveau de sa commune, celle-ci a fonctionné normalement durant la journée d'hier. «Aucun mouvement de grève n'a été observé par les employés de l'APC», a indiqué le P/APC de Rouiba.