Il n'y aura pas de retour, de sitôt, du crédit à la consommation. Le ministre des Finances, Karim Djoudi, interpellé hier à ce sujet en marge des débats sur la LFC 2011 à l'APN s'est montré catégorique : «Pour le moment, il n'y a aucune instruction pour le rétablissement du crédit à la consommation», a-t-il souligné. Deux contraintes majeures se dressent, selon lui, devant le rétablissement du crédit à la consommation. La première a trait à la nécessité d'orienter ce mécanisme de financement vers la promotion de la production nationale, a-t-il expliqué, soulignant que c'est là un choix de politique économique qu'il faudra satisfaire en cas de rétablissement du crédit à la consommation. La deuxième contrainte concerne le souci des pouvoirs publics de protéger les ménages algériens du risque de surendettement. A ce propos, le premier argentier du pays a révélé que la Banque d'Algérie s'affaire actuellement «à mettre en place une centrale des risques pour surveiller l'endettement des ménages». S'agissant du crédit véhicule, son rétablissement demeure tributaire de l'implantation d'une industrie automobile en Algérie, a-t-il expliqué.