Le tribunal criminel près la cour de Tizi Ouzou a condamné avant-hier à un an de prison ferme M. Amar, poursuivi pour incitation au terrorisme, tandis que A. Akli, a été condamné à un an de prison avec sursis, pour non dénonciation. Les faits de cette affaire remontent, selon l'arrêt de renvoi, au 16 août 2010, lorsqu'une plainte a été déposée au niveau de la brigade de la police judicaire de Boghni contre le dénommé M. Amar. Ce dernier, exerçant au niveau d'une mosquée à Boghni, a reçu des documents et CD d'un groupe composé de cinq terroristes qu'il a croisé alors qu'il était en compagnie du deuxième accusé A. Akli. Lors de l'interrogatoire, l'accusé a reconnu avoir reçu les documents et CD de la part des terroristes, et a déclaré que ces derniers lui ont demandé de les exploiter en vue d'expliquer aux jeunes la nécessité du «djihad», mais qu'il les a cachés dans sa chambre dans l'intention de les remettre une autre fois. Lors du réquisitoire, le procureur de la république a requis une peine de dix ans de prison ferme contre chacun des accusés. Une peine qui a été revue à la baisse à l'annonce du verdict.