L'Union Union générale des travailleurs algériens (UGTA) a rendu publiques vendredi ses propositions relatives aux réformes politiques initiées par le chef de l'Etat et soumises à l'instance de consultations sur ces réformes, qui vient d'achever l'essentiel de ses activités. L'UGTA, dont des représentants avaient été reçus par cette même commission consultative, se dit d'emblée convaincue de la volonté du président de la République de faire de ces réformes politiques l'ultime étape dans le processus du renouveau national qui a permis, selon elle, de «recouvrer la paix, de relancer l'économie nationale, d'améliorer les conditions de vie de la population et de concrétiser la modernisation de l'Etat». Détaillant ses propositions et sur le chapitre des droits sociaux, la centrale syndicale considère, dans un document, que «la garantie de ces droits fondamentaux par la Constitution revêt une importance et une signification particulières en donnant au travailleur sa véritable valeur de créateur de richesses». La centrale syndicale suggère comme secteurs stratégiques inaliénables «le secteur des hydrocarbures et des mines, celui de l'énergie électrique, du gaz et de l'eau ainsi que le secteur du foncier agricole». A propos de la valorisation et la promotion de la société civile, l'UGTA souligne que «cette dernière constitue un cadre porteur pour le renouveau de l'Algérie. En outre, l'UGTA souligne que «l'émancipation et l'épanouissement de la noble mission de la presse et son affranchissement de toutes formes de contraintes doivent être mis en exergue par la Constitution». A ce titre, pour l'UGTA, «la protection des droits moraux et sociaux des journalistes comme leurs devoirs doivent être prévus dans la loi organique relative à l'information».