Selon le ministère de l'Education nationale, le nombre d'écoles privées en Algérie est de 179 établissements répartis sur 16 wilayas. Dans les écoles privées, le nombre de candidats pour la session de juin 2011 était de 1622 élèves et le taux de réussite au bac de 42,18% relativement mieux par rapport aux années précédentes où il ne dépassait pas les 26%. Selon les enseignants, le nombre relativement faible et le taux ne reflètent pas le niveau réel de l'enseignement dans ces établissements. Si l'on prend l'exemple de Constantine, sur les 58 candidats qui se sont présentés aux épreuves du baccalauréat, 35 ont pu décrocher leur bac. Ainsi la question sur la qualité de l'enseignement au niveau des écoles privées a été relancée. La question d'obliger les écoles privées à appliquer le programme des écoles publiques est également posée. «Si les écoles privées doivent se conformer à 100% au programme de l'école algérienne, elles n'ont plus vocation à exister alors», affirment plusieurs parents d'élèves. «Pourquoi un parent d'élève se sacrifierait-il financièrement pour dispenser à son enfant un enseignement ayant le même contenu que celui de l'école publique et qui automatiquement aura la même qualité?», S'interroge-t-on. Il y a lieu de s'interroger également sur le choix des parents de la langue dans laquelle ils souhaitent que leurs enfants étudient en intégrant des cours d'arabe et de continuer à dispenser un programme français dans les matières telles que les mathématiques, géographie, sciences naturelles et autres. Y a-t-il actuellement une concurreance entre l'école privée et l'école publique ? C'est la question que se posent plusieurs parents d'élèves.