Le directeur général de la sûreté nationale, Abdelghani Hamel a indiqué que dans le domaine des ressources humaines, le statut des policiers a été revalorisé et que leur nombre a atteint 170 000 dont 12 519 nouveaux agents venus renforcer les rangs de la sûreté nationale depuis son arrivée en juillet 2010. Durant ce temps, il a été procédé à l'étude et l'examen, cas par cas, des dossiers de certains agents de la police. Il a ajouté qu'il a étudié, durant cette année, les dossiers des policiers, tous grades confondus, pour un meilleur suivi des carrières de 27 000 agents et la promotion de 32 253 autres au grade supérieur. Le DGSN a assuré que tous les moyens humains et matériels ont été mis à la disposition de la police et une meilleure prise en charge leur a été assurée comme la santé, l'assurance, le logement, et autres. 1800 logements leur ont été attribués. Plusieurs bases de données et formations spécialisées ont été mises en place spécialement dans le domaine de la criminalité dans 14 écoles où ont été revus et réétudiés pratiquement tous les programmes. Le DGSN a indiqué que le taux de couverture sécuritaire a atteint 76%. Par ailleurs, 112 023 affaires ont été enregistrées depuis juillet 2010 dont 61 278 ont été résolues et 57 354 personnes ont été arrêtées. 3169 policiers ont été blessés dont 148 grièvement durant les émeutes et 465 citoyens ont été blessés, ce qui explique, selon le DGSN, que la police fait de son mieux pour préserver les personnes. Le DGSN a indiqué que prochainement plusieurs nouveaux postes de sécurité vont être installés pour atteindre le ratio d'un policier pour 250 citoyens. Il a par ailleurs tenu à dire qu'il«n'est pas venu avec une baguette magique, il s'agit juste du bon sens, de l'engagement et de la détermination d'abord des cadres de la sûreté nationale à différents niveaux d'exécution». Concernant le maintien de l'ordre, M. Hamel a déclaré «à mon sens, il n'y a jamais eu recours à la force et que toutes les brigades de police disposent de vidéos de contrôle pour suivre ce qui se passe dans la capitale notamment lors des manifestations. Il a expliqué qu'il suivait ce qui se passe sur le terrain. «Je ne pense pas qu'il y a eu des dépassements et s'ils existent-ils sont provoqués par les parties adverses» autres que la police. Pour la formation de l'académie de Cherchell, le DGSN a indiqué qu'il y a des missions qui sont menées en commun notamment la lutte antiterroriste. «Il y a des missions qui sont communes et à ce titre on est obligé de rapprocher le cadre de la sûreté nationale de celui de l'armée nationale populaire pour avoir toujours un complément dans la formation.» par ailleurs, le DGSN a tenu à souligner que la DGSN n'a pas utilisé les moyens du maintien de l'ordre.