Les habitants de la cité DNC, située à 600 m du chef-lieu de la ville de Relizane, contestent l'absence de projets de réhabilitation, et ce, depuis l'ouverture de cette cité. Il y a d'abord l'état des routes et le manque de structures de divertissement, selon les habitants. Benfadel, habitant le quartier, nous confie à ce propos : «J'habite ce quartier depuis des années, aucun projet de éveloppement n'a été programmé pour améliorer les conditions de vie des habitants. Les routes n'ont jamais connu de réfection et la circulation devient de plus en plus difficile, tant pour les automobilistes que pour les piétons, notamment lors des chutes de pluie, quand les fosses et autres nids de poule se remplissent d'eau et de boue. Ajouter à cela l'absence totale de structures culturelles et de divertissement pour nos enfants. Un sexagénaire habitant de la même cité ajoute : «Notre cité nécessite une réelle prise en charge de la part des autorités, le quartier étant resté longtemps marginalisé. Nos enfants jouent dans la rue puis rentrent à la maison, tous couverts de terre et de boue. S'il y avait des lieux de détente, les choses ne seraient pas pareilles. Nous demandons donc à ce que nos préoccupations soient prises en considération et que notre cadre de vie soit amélioré.» Les habitants de la cité DNC sollicitent l'intervention du premier responsable de la wilaya afin d'apporter une solution à leur calvaire. Une maison de jeunes pour Yellel La daïra de Yellel, à 21 km à l'extrême ouest de la ville de Relizane, souffre d'un manque criard en matière d'infrastructures de jeunes. Elle est, à l'instar de plusieurs localités de la wilaya, dépourvue d'une maison de jeunes ou de toute autre structure à même d'offrir des moyens de distraction aux jeunes de la région. Cette localité, faut-il le souligner, compte une vingtaine de villages et hameaux et les jeunes ne trouvent pas où se divertir. La frange juvénile est, de ce fait, plongée dans une léthargie profonde et rongée par l'oisiveté. Elle devient alors de plus en plus vulnérable aux fléaux sociaux qui se répandent. «Nous n'avons même pas un terrain de jeux digne de ce nom. Le seul qui existe est mal aménagé et rend dangereuse l'organisation des matches», dira un jeune de la localité de Attba, avant d'ajouter «ça fait maintenant plusieurs années que nous n'avons pas organisé un tournoi de football en raison de l'absence d'un terrain adéquat». Et un autre de fulminer «le ministre de la Jeunesse et des Sports nous a promis la réalisation d'infrastructures sportives, mais rien n'a été fait à ce jour». Au niveau de la deuxième grande localité, en l'occurrence Ben Abdallah, les habitants se plaignent de l'inexistence d'infrastructures pour les jeunes chez qui on peut explorer et découvrir des talents. Le climat est morose et les jeunes peinent à sortir de la torpeur dans laquelle ils sont plongés. En l'absence de telles structures dans cette commune qui accuse notamment un grand retard en matière de développement, les jeunes ne trouvent que les cafés pour «tuer» le temps. La pratique sportive, par ailleurs, est quasiment absente et ce, en dépit de l'existence de plusieurs talents. Dans l'attente d'une suite favorable, les jeunes en quête d'aires de jeu sollicitent l'intervention du premier responsable de la wilaya pour leur venir en aide et concrétiser leur rêve, à savoir un centre de loisirs équipé de commodités pour la jeunesse, plombée par l'ennui.