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Abdelhalim Kheddam appelle l'armée syrienne à fomenter un coup d'Etat
Il qualifie Bachar El Assad de «fou comme Kadhafi» et lui prédit une fin similaire
Publié dans Le Temps d'Algérie le 08 - 11 - 2011

Abdelhalim Khaddam prédit une chute tragique de Bachar Assad similaire à «celle de Kadhafi». De Paris où il vit en exil depuis 2005, l'ancien numéro deux du régime appelle la hiérarchie militaire à fomenter un coup d'Etat.
Ancien chef de la diplomatie au plus fort du règne de Assad père, Abdelhalim Kheddam a choisi la période de l'aïd pour sortir d'un long mutisme. Contre toute attente, la chaîne Al-Arabiya a commencé à diffuser, voici quatre jours, une série d'entretiens sous forme de «Mémoires politiques» avec l'ex-hiérarque du parti baâth.
La presse française n'a pas été en reste.
Le quotidien Le Figaro, dont les lectures recoupent parfois les vues de l'Elysée, a donné écho à la sortie médiatique de l'ex-homme de confiance du père de Bachar.
L'ex-diplomate en chef de Damas «appelle tous les officiers à prendre leurs responsabilités patriotiques et à s'organiser afin de participer à la chute du régime». Il invite également les Syriens à «prendre les armes, car la voie pacifique a échoué».
Abdelhalim Kheddam, 79 ans, s'était gardé jusque-là de réagir sur la crise qui secoue la Syrie depuis le début de l'année. Installé à Paris après son départ forcé de Damas fin 2005, il avait donné quelques rares interviews avant de se confiner dans le mutisme.
Les observateurs y avaient vu une pression discrète de Paris et de Ryiad, engagés alors dans un rapprochement avec le régime de Bachar.
A la mort de Hafedh El Assad à l'été 2000, c'est lui qui avait assuré l'intérim entre le 10 juin et le 17 juillet. Bachar intronisé à la tête de l'Etat, Abdelhalim Kheddam s'est contenté du poste – somme toute honorifique – de vice-président de juillet 2000 à décembre 2005. Il démissionne de son poste le 30 décembre et choisit, pour l'annoncer, la chaîne d'obédience saoudienne Al Arabiya.
S'il souhaite que le fils de son ancien chef soit jugé au même titre que d'autres «criminels» du régime, Abdelhalim Kheddam parie sur une fin tragique de Bachar.
Le chef de l'Etat «menace la Syrie et le monde entier d'embrasement. Cela ne vous rappelle rien ? Il est devenu fou comme Kadhafi, et il finira comme lui», prédit-il.
Abdelhalim Kheddam se range sous la bannière d'une nouvelle formation politique d'opposition, le Comité national de soutien à la révolution syrienne (CNSRS).
Lancée hier à Paris, elle rassemble des membres de la diaspora syrienne à l'étranger. A la différence du Conseil national syrien, un mouvement lancé début octobre à Istanbul (Turquie), le CNSRS se prononce pour une intervention étrangère en Syrie «comme en Libye», observe l'ancien chef de la diplomatie syrienne. «La communauté internationale ne peut plus considérer les événements comme une crise interne», dit-il en guise d'argument.
Longtemps accusé d'avoir été parmi les faucons du régime de Hafedh El Assad, l'ancien ministre des Affaires étrangères s'en défend. «J'ai fait carrière dans les affaires étrangères», rappelle ce civil issu de la majorité sunnite. Dans la Syrie des Assad, les principaux leviers de sécurité et l'armée sont l'apanage d'hommes issus de la minorité alaouite qui dirige le pays.


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