Le secrétaire général de Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (SNAPAP), Belkacem Falfoul, a déploré, hier, la non-implication de son syndicat dans la prise de décision en faveur des travailleurs de la Fonction publique. Dans une conférence de presse animée au siège de son syndicat, il a aussi exprimé l'intention du Snapap à présenter à la direction générale de la Fonction publique une série de revendications, dont celle relative à la question de la promotion des travailleurs. Dans les revendications figurent également celles formulées par les fédérations des différents secteurs. Le Snapap qui compte remettre ces demandes lors de la prochaine rencontre avec la direction de la Fonction publique a estimé que la révision des statuts est un acquis en elle-même. M. Falfoul a souligné que le syndicat a demandé une augmentation de 40% au lieu des 25% du régime indemnitaire octroyés aux travailleurs. Il s'est dit «satisfait» quant aux améliorations qui ont touché certains secteurs comme celui des communes avec l'attribution de nouvelles primes et a précisé que depuis la mise en vigueur des statuts en janvier 2008, le salaire a été multiplié par 2,5 alors que la prime a triplé. Pour les corps communs, il a indiqué que le régime indemnitaire est établi en fonction des secteurs, mais qu'il y a eu une erreur en raison de la confusion entre le salaire principal et le salaire de base. Concernant la tripartite, M. Falfoul a souligné que son syndicat n'est pas concerné, et que seule la rencontre directe avec le gouvernement compte et pourrait changer quelque chose. Il a ajouté que les rencontres avec le ministère du Travail et la direction de la Fonction publique ainsi que celle prévue avec le ministère des Finances sont de nature à faire avancer les choses. Le SG s'est déclaré soulagé à l'idée de la mise en place bientôt d'un haut conseil de la Fonction publique dont la mission principale est le règlement des conflits entre les syndicats et l'administration.