Dans un communiqué expédiée à partir de Doha où il réside, Abassi Madani a estimé que la loi sur les partis politiques «violait les conventions internationales sur les droits politiques et civiques et appelé les partis algériens à la rejeter». L'islamiste Abassi Madani a annoncé son intention de contester cette interdiction ce mardi 6 décembre. Il a affirmé être prêt à porter ses contestations à l'attention des institutions internationales vis-à-vis d'une loi interdisant aux anciens militants du Front islamique du salut (FIS) de reconstituer un parti. Les députés ont commencé le 23 novembre l'examen de la loi sur les partis politiques, qui interdit la reconstitution du FIS. Selon le projet, «il est interdit à toute personne responsable de l'exploitation de la religion ayant conduit à la tragédie nationale de créer un parti politique ou de participer à sa création ou de siéger dans ses instances dirigeantes». A la lecture de ce texte, tout indique que ce dernier fait allusion aux militants de l'ex-FIS, dissous en 1992. Dans un autre passage de ce texte, il est indiqué que «toute personne ayant participé à des actes terroristes ou à toutes actions de violences et de destructions visant la nation et les institutions de l'Etat est concernée par cette interdiction».