Le 5e congrès ordinaire du Syndicat national autonome des professionnels de l'administration publique (SNAPAP) s'est tenu ce week-end au siège de la maison des syndicats de Dar El Beida à Alger. Les congressistes sont sortis avec la réélection de l'actuel président du syndicat, Rachid Malaoui. Le congrès est ressorti par ailleurs avec plusieurs recommandations, à commencer par le travail en collaboration avec les autres syndicats pour la création de la confédération des travailleurs algériens qui se battra pour arracher les droits des travailleurs consacrés par le congrès de ce week-end dans une plateforme de revendications, à commencer par le changement du statut général des travailleurs de la Fonction publique en sus des statuts particuliers de tous les secteurs. Les syndicalistes demandent également l'intégration de tous les vacataires des autres secteurs de la Fonction publique après ceux de l'éducation qui s'est déjà faite et la lutte contre le travail précaire et le préemploi en intégrant tout le monde. Le congrès de ce week-end qui s'est tenu avec les moyens des militants du syndicat n'a reçu aucune aide de la part des autorités, comme l'a précisé M. Malaoui que nous avons contacté hier. Il a indiqué que le congrès qui s'est déroulé en présence de beaucoup de formations syndicales, comme le Cnapest, le CLA, le syndicat solidaire (ex-CNES) ainsi que des syndicats du secteur économique ne souffre d'aucune inconvenance. Notre interlocuteur dira que l'événement s'est tenu en présence d'un huissier de justice qui l'a validé. Ceci pour répondre à l'aile opposante qui le conteste à la tête du syndicat : «On est autonome», annoncera par ailleurs M. Malaoui. Parlant du code du travail à venir en Algérie, M. Malaoui signifiera que ce code ne peut en aucun cas être conçu à l'insu des travailleurs et surtout ne doit pas pour autant ignorer les conventions internationales», qui sont plus fortes que la loi algérienne».