Le Syndicat national autonome des personnels d'administration publique (Snapap) entrera en grève générale incessamment, a affirmé à El Watan Week-end Rachid Malaoui du même syndicat. La cause : « ne pas laisser les travailleurs de l'éducation seuls face aux menaces de leur tutelle de les radier pour avoir demandé leurs droits ». « Nous sommes tous concernés par cette grève de l'éducation et les menaces du ministère. Le Cnapest fait partie de l'Intersyndicale et j'estime que tous les syndicats doivent être solidaires », a-t-il indiqué. Le Snapap rendra public au courant de cette semaine un communiqué pour appeler à la grève et être, par la même occasion, solidaire avec les enseignants. La durée de la grève n'est toujours pas fixée, mais elle pourrait être de deux ou trois jours, selon Malaoui. Le syndicaliste appelle à la mobilisation de tous les travailleurs de la Fonction publique ainsi que leur syndicat. Il affirme qu'il est nécessaire « d'unifier » les rangs de tous les syndicats autonomes pour faire face « aux manœuvres visant à casser le mouvement de grève ». Par ailleurs, le Snapap recevra à partir de demain deux syndicats étrangers, à savoir le français Solidaire et l'espagnole CGT pour une visite de cinq jours. Cette visite se veut comme une action de solidarité avec les différents syndicats autonomes. « Ils viennent soutenir les syndicats et particulièrement ceux en grève. Et j'estime que cette visite coïncide parfaitement avec la situation actuelle caractérisée par des conflits sociaux », assure M. Malaoui. Les représentants des deux syndicats se rendront également sur les sites de travail dans le Grand Sud pour s'enquérir de la situation des travailleurs. Ils prêteront également attention à la situation des droits de l'homme, selon toujours Malaoui qui explique également qu'il est question qu'ils rendent visite à quelques journaux.