L'Organisation nationale des transporteurs algériens (ONTA) demande de reprendre les séances de travail avec la tutelle pour débattre des points non abordés lors de la dernière réunion organisée au ministère des Transports en mars dernier. Selon un communiqué de l'ONTA parvenu à notre rédaction, cette organisation sollicite une rencontre des différents syndicats représentatifs du secteur avec la tutelle dans les plus brefs délais. Dans cette optique, une lettre portant une dizaine de propositions avait été adressée au ministre des Transports, Amar Tou. Dans cet écrit, l'ONTA insiste sur la nécessité d'installer le conseil national des transports terrestres conformément au décret exécutif 261/03. Cet organisme donnera son avis sur toutes les questions d'ordre technique, financier, économique ou social relatives à l'organisation et au fonctionnent de ce mode de transport, précise le communiqué. Pour une bonne gestion des sommes déboursées pour la réalisation d'infrastructures routières, l'ONTA souligne la nécessité de faire participer les collectivités territoriales et locales dans la détermination des sites des nouvelles stations routières. Il est temps aussi, souligne-t-on, d'ouvrir le dossier concernant les lieux de chargement et de déchargement des marchandises dans les villes en tenant compte de la réglementation en vigueur. Parmi les propositions figure la révision de la tarification relative aux distances de moins de 30 kilomètres pour le transport urbain, ajoute la même source. Cette dernière souligne qu'aucun amendement n'avait été opéré dans ce cadre depuis 1996, ce qui va permettre aux transporteurs de renouveler le parc auto, d'assurer la maintenance des véhicules et de payer les échéances aussi bien des impôts que de la sécurité sociale. Vu l'anarchie qui caractérise ce secteur en raison de l'absence d'un plan de transport, l'ONTA exige la création de commissions au niveau des wilayas. Celles-ci auront pour mission l'examen de la procédure de délivrance des autorisations d'exploitation des lignes saturées. Cette organisation espère que la tutelle réponde favorablement à ses doléances en proposant des solutions concrètes pour mettre fin à la désorganisation du secteur.